Biographie de Dominique Potier

Militant depuis toujours, Dominique Potier s’est construit dans le mouvement associatif, à l’école d’un mouvement de jeunesse rural. À l’âge de vingt ans, ses premiers lieux d’action sont la création d’une radio locale, de clubs d’investisseurs locaux, et des premiers comités “développement durable” à la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle. Agriculteur, il a créé avec 4 associés une coopérative bio et éducative.

Il a occupé le mandat de maire de Lay Saint Rémy entre 2001 et 2013, de Président de la Communauté des communes du Toulois depuis 2008 et pendant la même période, il a été Président du Pays Terres de Lorraine et Vice-président du Syndicat Mixte du SCoT Sud Meurthe-et-Moselle. En 2012 il est élu député face à Nadine Morano et fait le choix de démissionner de ses mandats locaux pour se consacrer intégralement à sa nouvelle mission.

A l’échelle nationale, Dominique Potier est engagé sur trois champs :

« Produire ici et autrement ». Il a présidé le groupe d’études « Economie circulaire-économie verte » à l’Assemblée nationale de 2012 à 2017. Il est l’auteur d’un rapport de mission intitulé « Pesticides et agro-écologie : les champs du possible » rendu au Premier Ministre en décembre 2014. Au lancement des Etats Généraux de l’Alimentation, il est nommé président de l’Atelier 11 « Réussir la transition écologique et solidaire de l’agriculture en promouvant une alimentation durable ». Après avoir été à l’initiative de la loi relative à la lutte contre
l’accaparement des terres et développement du biocontrôle, il est maintenant co-rapporteur de la mission parlementaire d’information sur le foncier agricole.

Civisme : Soucieux de renouveler l’action politique, il a fondé « Esprit Civique », un laboratoire d’idées humaniste inspiré du mouvement personnaliste, qui a tenu sa 5ème Université populaire en octobre 2017 et poursuit un cycle de conférences à l’Assemblee nationale sur le thème “la révolution, c’est le partage”.

Les régulations internationales : Lors de l’examen de la loi bancaire, il fut le chef de file des députés socialistes dans la lutte contre les paradis fiscaux. Il été rapporteur pour avis du projet de loi relatif à la politique de solidarité internationale en 2014, et du projet de loi dit « Sapin 2 », Enfin il est le rapporteur de la proposition de loi relative au devoir de vigilance des multinationales. Adoptée – à l’issu d’un combat collectif – en février 2017 cette Loi pionnière fait aujourd’hui école en vue d’un Traité Onusien sur les droits humains et les multinationales.
Depuis le mois de septembre 2016, à la demande de la Fondation Jean Jaurès, il préside un Observatoire pour renouveler la pensée et l’action de la social-démocratie dans le champ de la ruralité et de l’agriculture.

Accessibilité