Désertification médicale : nos solutions pour un système à bout de souffle

 

Comme le déplorent la Cour des comptes et le CESE dans des rapports récents, les inégalités d’accès à la santé entre les territoires et les citoyens ne cessent de s’aggraver.

 

Ainsi, certains territoires concentrent de plus en plus de médecins – la Savoie, le Morbihan, la Haute-Corse, les Hautes-Alpes ; d’autres, à l’inverse, en ont de moins en moins : l’Yonne, l’Essonne, le Cher, le Loir-et-Cher, la Mayenne.

 

Entre ces départements, l’écart va de 1 à 2,4 pour les généralistes, de 1 à 11,5 pour les ophtalmologistes, de 1 à 19 pour les dermatologues !

 

Pour endiguer ce phénomène, de nombreuses solutions ont été mises en place depuis 15 ans : maisons de santé, aides à l’installation, contrats d’engagement de service public… Sans résultats probants.

 

Le Groupe Nouvelle Gauche propose aujourd’hui deux nouveaux dispositifs, fondés sur la régulation :

 

–          Le conventionnement territorial (art1)

 

Dans les zones – définies par les ARS en concertation avec les syndicats médicaux – où il existe un fort excédent en matière d’offre de soins, un nouveau médecin libéral ne pourra s’installer en étant conventionné à l’assurance maladie que lorsqu’un médecin libéral de la même zone cesse son activité.

 

–          La garantie immédiate par l’Etat de la mise en œuvre du Tiers-payant dans les maisons de santé et les centres de santé (art 2&3).

 

La généralisation du Tiers-payant a été repoussée d’un an par le Gouvernement, « pour raisons techniques ». La garantie par l’Etat de sa  mise en œuvre dès à présent dans les maisons et centres de santé inciterait les médecins à choisir ce mode d’exercice et représenterait une première étape de sa généralisation.

 

Lire la proposition de loi sur le site de l’Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/propositions/pion0477.pdf

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