La majorité a été contrainte de faire marche arrière sur le huis clos mais elle organise le verrouillage de la commission d’enquête parlementaire

Ce samedi 21 juillet vient de se tenir la première réunion de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les possibles dysfonctionnements institutionnels dans le cadre de l’affaire Benalla.

Cette première réunion a contraint la majorité à plus de transparence, mais celle-ci tente tout de même le verrouillage des travaux. Ainsi :

Nous avons contraint la majorité qui souhaitait initialement que la commission d’enquête parlementaire se tienne à huis clos à y renoncer.

En effet, toutes les commissions d’enquête parlementaire qui se sont tenues par le passé, à l’exception de celle sur la sûreté nucléaire, ont donné lieu à des auditions publiques. Les Français pouvaient suivre en direct les questions posées aux personnes auditionnées, ainsi que les réponses. Ce fut par exemple le cas pour la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac.

Prise en tenaille entre son discours sur la transparence et sa volonté de préserver le huis clos, la majorité, sous la pression des groupes d’opposition, a été obligée de céder et de renoncer au huis clos.

En revanche aucune avancée n’a pu être obtenue sur les auditions. La majorité impose une liste très limitée ne permettant pas de faire toute la lumière sur les faits. Jamais un tel verrouillage n’a été mis en oeuvre dans une commission d’enquête parlementaire.

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