Le parlement doit être associé à la gestion de la crise sanitaire

Pendant que le gouvernement semble préparer un troisième confinement, que de nombreuses questions demeurent notamment sur la vaccination, nous avons de nouveau défendu les droits du Parlement cette semaine.

Tout d’abord en demandant au Premier ministre de nous communiquer, au préalable à la réunion des comités de liaison parlementaire convoqués jeudi 28 janvier, les modèles épidémiologiques et l’ensemble des données et rapports dont il dispose pour appuyer son analyse de la situation.

  • Ces documents d’aide à la décision doivent en effet être mis à la disposition des parlementaires afin d’éviter que ces comités de liaison se transforment en vaine et formelle consultation. Malheureusement nous n’avons pas reçu tous ces éléments.

Nous nous sommes également opposés à la décision de la majorité de dissoudre la mission d’information parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire qui permettait de contrôler l’action du gouvernement.

  • Pour mémoire, le 24 mars 2020, le Président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand s’est engagé en Conférence des présidents à ce que cette mission assure le contrôle de l’état d’urgence sanitaire « aussi longtemps qu’il sera en vigueur ». 
  • Comme le gouvernement propose de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin 2021 et que l’épidémie est loin d’être terminée, rien ne justifie donc l’arrêt de cette mission.
  • Nous en avons donc appelé au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand pour rétablir dans ses droits l’Assemblée nationale.
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