Les conclusions de la commission d’enquête sur le Chlordécone

En avril dernier, les députés socialistes et apparentés ont utilisé leur « droit de tirage » afin de créer une commission d’enquête sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du Chlordécone et du Paraquat en Guadeloupe et Martinique.

Mardi 26 novembre, Serge Letchimy, député de Martinique et président de la commission d’enquête, a présenté les conclusions de ces 6 mois d’auditions.

Pour rappel, le Chlordécone a été utilisé massivement jusqu’en 1993 en Guadeloupe et Martinique par les producteurs de bananes alors qu’il avait été qualifié de « cancérigène possible » par l’Organisation mondiale de la santé dès 1979.

L’Etat responsable de ce scandale sanitaire et environnemental

  • Les pouvoirs d’investigation étendus d’une commission d’enquête ont permis de faire toute la lumière sur les responsabilités de chacun.
  • La responsabilité de l’Etat dans ce drame et ce scandale sanitaire, environnemental et humain est désormais reconnue. Cette commission est en cela historique.

Alors que plus de 90% de la population est contaminée par le Chlordécone, que le Chlordécone est toujours présent dans les sols où il peut persister environ 600 ans durant, l’enjeu est désormais pour l’Etat de réparer.

 

L’heure est désormais à la réparation des victimes et du territoire

  • Pour rappel, les députés socialistes et apparentés avaient déjà déposé le 18 décembre dernier une proposition de loi proposant de créer un fonds d’indemnisation des victimes du chlordécone et du paraquat en Guadeloupe et Martinique. Elle était portée par Helène Vainqueur-Christophe, députée de Guadeloupe.
  • Nous demandons désormais au gouvernement de préparer une loi de programmation et d’orientation afin de mettre en œuvre les préconisations du rapport et la réparation des victimes. Le principe pollueur-payeur doit également être appliqué. Un fonds d’indemnisation des victimes doit être créé !

 

 

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