Les territoires amputés de près de 10 milliards d’euros depuis 2017

Suite à l’examen du budget 2019 à l’Assemblée nationale, les députés socialistes et apparentés ont élaboré un livret qui analyse la politique du gouvernement à l’égard des territoires et en particulier en direction des collectivités.

Le livret du groupe Socialistes et apparentés montre deux choses :

  1. En deux ans, le gouvernement a réduit de près de 10 milliards d’euros les dispositifs financiers et les politiques publiques à destination des territoires. Ces 10 milliards d’euros, c’est notamment :
  • Le recul du soutien à l’investissement des collectivités territoriales, indispensable au dynamisme économique tant dans l’hexagone qu’en outre-mer, en zone urbaine comme en zone rurale ;
  • La réduction drastique des emplois aidés, qui bénéficient autant aux collectivités qu’aux associations qui maillent notre pays ;
  • La suppression de dispositifs en faveur des commerces de centre-ville comme le fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) ;
  • L’affaiblissement sans précédent des bailleurs sociaux, qui œuvrent pour l’accès de tous à un logement digne et abordable ;
  • La baisse des moyens des agences de l’eau, qui protègent nos ressources en eau.
  1. Le gouvernement remet en cause l’esprit de la décentralisation, avec :
  • L’abandon de la priorité donnée à la réduction des inégalités de richesse entre les collectivités.
  • La remise en cause de la libre administration des collectivités territoriales : les préfets ont de nouveau un droit de regard et de sanction sur leur budget et leurs élus sont désormais pointés du doigt par le gouvernement quand ils exercent démocratiquement leur pouvoir fiscal.

Face à ce constat, le livret du groupe Socialistes et apparentés recense les propositions que les députés ont portées dans le budget 2019 :

  • L’investissement dans la transition énergétique, le soutien aux petits commerces de centre-ville sont une priorité ;
  • Les dispositifs permettant de réduire les écarts de richesse entre les territoires doivent être relancés ;
  • L’État doit payer les engagements qu’il prend et non les faire payer par les collectivités elles-mêmes.

Ces propositions ont un objectif clair : combattre les fractures territoriales.

François Mitterrand disait : « la France a eu besoin d’un pouvoir fort et centralisé pour se faire ; elle a aujourd’hui besoin d’un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire ». Dans le contexte politique que nous connaissons aujourd’hui, cette phrase n’a jamais été autant d’actualité.

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