Pour le maintien de la ligne Perpignan-Rungis !

L’arrêt définitif du train de marchandises Perpignan-Rungis aurait pour conséquence directe d’ajouter entre 20 000 et 25 000 camions chaque année sur nos routes afin d’assurer l’approvisionnement quotidien du Marché de Rungis.

Mercredi 11 septembre nous nous sommes réunis au Sénat avec nos collègues sénateurs socialistes et communistes pour dire que des solutions existent :

  • Pour cela, l’Etat doit jouer un rôle de médiateur entre la SNCF et les sociétés de transport qui exploitent la ligne Perpignan-Rungis ;
  • Le gouvernement doit dégager des moyens pour investir sur la ligne Perpignan-Rungis. Valérie Rabault présidente du groupe socialistes et apparentés a proposé à la Ministre de la Transition énergétique Elisabeth Borne une solution budgétaire en juillet dernier en utilisant des crédits budgétaires non utilisés, nous attendons toujours une réponse ;
  • Enfin, le gouvernement doit écouter les collectivités territoriales et notamment la région Occitanie qui déploie des efforts pour permettre le maintien de l’activité de la ligne Perpignan-Rungis, si l’État et la SNCF s’en donnent les moyens.

Plus largement, à l’heure de la crise climatique et de la nécessaire transition écologique, notre modèle de transport de marchandises doit être revisité et intégralement repensé.

  • Or, depuis plus de deux ans, le gouvernement ne cesse de repousser les discussions dans les projets de loi qu’il met lui-même à l’ordre du jour : réforme de la SNCF, loi PACTE, loi énergie-climat ou encore loi des mobilités dont la 2e lecture est en cours à l’Assemblée nationale.
  • Que d’occasions manquées pour trouver des solutions visant à combler le déficit de compétitivité du fret ferroviaire face à la route et bâtir une véritable stratégie nationale en faveur du transport de marchandises par voie ferrée et fluviale, beaucoup plus vertueux en matière d’empreinte carbone.
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