La colère des Français révèle l’injustice de la politique du Président

Partout en France, les citoyens crient leur colère. Ils comptaient sur les annonces du Président de la République. Hélas, rien de concret face à l’urgence de leur situation.

Face au mouvement social, le Président de la République n’a eu aucune réponse concrète en direction du pouvoir d’achat des Français. C’est oublier que la transition énergétique ne peut se faire sans justice sociale.
Le Président de la République s’est limité à des annonces sur le mix énergétique qui pour certaines sont en recul par rapport aux engagements pris par son prédécesseur. Ainsi il a annoncé qu’il souhaitait ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici 2035 en développant notamment l’éolien et le photovoltaïque. La précédente majorité avait voté une réduction de la part du nucléaire à 50% dès 2025 dans la loi de transition énergétique, les députés socialistes et apparentés soutiendront donc toutes les mesures permettant de développer les énergies renouvelables.
La hausse de la fiscalité énergétique proposée par le gouvernement, qui représentera 55 milliards d’euros de plus à payer par les Français et les entreprises sur l’ensemble du quinquennat, est tout simplement insupportable financièrement pour des millions de Français rejetés aux marges des villes en raison du coût du logement et qui n’ont pas d’alternative à la voiture.
Dès l’automne 2017, les députés socialistes et apparentés ont alerté sur la hausse de la fiscalité énergétique et ont proposé de nombreuses mesures en faveur du pouvoir d’achat. Le gouvernement les a rejetées.
En octobre 2018, dans leur budget alternatif, les députés socialistes et apparentés ont mis en ligne un calculateur des cinq hausses (hausse en 2018, en 2019, en 2020, en 2021 et en 2022) de taxes énergétiques votées par la majorité : lessocialistes.fr/simulateur/
Face à l’ampleur de ces hausses sans amortisseur pour les ménages qui ont les revenus les plus faibles, les députés socialistes et apparentés ont demandé un moratoire d’un an sur la prochaine hausse des carburants. Le gouvernement l’a rejeté. Nous avons proposé un volet carburant dans le chèque énergie. Le gouvernement l’a rejeté. Nous avons proposé une taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – TICPE – flottante. Le gouvernement l’a rejetée.
Le Président de la République annonce une concertation sur le pouvoir d’achat qui devra aboutir dans trois mois. Or, pour supprimer l’ISF et instaurer la “flat tax” pour les 300 000 ménages les plus aisés, il n’a pas attendu.

Le Français sont en colère car depuis 18 mois le Président de la République s’en prend au pouvoir d’achat du plus grand monde tandis qu’il fait des cadeaux fiscaux à quelques-uns. Les députés socialistes et apparentés partagent cette colère et continueront à faire des propositions jusqu’au bout du débat budgétaire.

Accessibilité