Pourquoi nous n’avons pas pris part au vote sur le troisième confinement
Ce jeudi, le Premier ministre est venu devant le Parlement pour aborder le troisième confinement.
- A partir du moment où l’on ferme les écoles et l’on demande aux Français de rester chez eux, cela s’appelle un confinement même si le Président de la République et le Premier ministre refusent de prononcer ce mot.
- De nouvelles mesures étaient nécessaires face à l’explosion du nombre de cas. Mais le Premier ministre est venu devant le Parlement pour détailler ce que le Président de la République avait annoncé la veille. Le Parlement n’est pas une chambre d’enregistrement de décisions prises ailleurs.
- Depuis le début de cette crise, le Président de la République semble vouloir faire de la santé publique l’un de ses domaines réservés, ce qui est contraire à la Constitution. Mais le Président de la République pense-t-il être plus intelligent que la chancelière allemande, qui prend la peine de débattre 7 heures durant avec les présidents de région pour élaborer une décision de consensus ?
- Nous ne voulons pas participer à cette mascarade et de concertation et n’avons pas pris part au vote sur la déclaration du Premier ministre comme l’ensemble des groupes d’opposition à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Ne pas prendre part au vote, c’était aussi dire que nous ne pouvons cautionner la manière avec laquelle le Gouvernement gère cette crise. Dans son discours, Valérie Rabault a rappelé nos propositions sur la vaccination, la réanimation, les écoles ou la jeunesse qui n’ont jamais été prises en compte.