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3 articles gratuits Le 25 mars 2015, une coalition d’États dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis est intervenue à la demande du président, en vue de réinstaller au pouvoir le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Tout cela est d'un si grande tristesse. Malgré les bombardements massifs contre cette ville qui compte 400 000 habitants, les forces coalisées par l’Arabie saoudite ont échoué à prendre le contrôle contre les forces yéménites commandées par une alliance composite de nationalistes et de rebelles houthis (une secte politico-religieuse). Depuis cinq ans et neuf mois, la guerre au Yémen a fait 233 000 victimes, selon l'ONU, 5 millions de Yéménites ont été déplacés et les ¾ des 30 millions d’habitants mis au bord de la famine. La dernière « affaire » entourant la disparition (et l’assassinat probable) du journaliste dissident Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien d’Istanbul crée dans ce climat délétère beaucoup d’angoisse. Tout cela n’annonce rien de bon, sinon la perpétuation de la guerre au Yémen et probablement l’aggravation des tensions dans toute la région au moment où se profile une montée des tensions entre Washington et Téhéran. Au Yémen, l'Arabie saoudite a clairement défini ses deux objectifs militaires. mai 11, 2021 - 4:11 Rédaction 0 Commentaire. Les commentateurs occidentaux, en particulier, se sont livrés à toutes sortes d'acrobaties pour éviter de reconnaître l'engagement iranien dans le conflit, même lorsque les preuves du contraire étaient de plus en plus nettes. Elles sont devenues les principaux fournisseurs de la Wehrmacht en véhicules de transport de troupes. L’insécurité et la destruction des hôpitaux entraîne un drame humanitaire au Yémen. Et malheureusement, les civils yéménites ont payé un lourd tribut, puisque 10 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit. Si vous voyez ce que je veux dire... Quand les conflits cesseront-ils au Moyen-Orient? connecte, Parce qu'elle préfère s'en prendre aux chiites plutôt qu'à Daech qui n'est pas chiite. Partages 0. C’est ce qui explique l’incapacité de cette armée à vaincre quelques milliers de combattants houthis relativement peu armés, mais qui, pire encore, déstabilisent le royaume par des tirs de missiles primitifs, aggravant ainsi les désordres économiques et le sentiment de découragement qui traverse ce pays jusqu’à maintenant choyé. Votre commentaire n'a pu être envoyé car il fait plus de 1 500 signes.Veuillez le réduire et le renvoyer. des conditions générales d'utilisation et de la politique de confidentialité et vous les acceptez. Une image satellite montre les dégâts subis après les attaques de samedi contre l'usine d'Abqaiq, en Arabie saoudite, le 15 septembre 2019. FM, Frappes israéliennes sur Gaza: "Ce n'est que le début", prévient le ministre de la Défense, Israël Barrage de roquettes vers Tel-Aviv : un mort et des blessés, Conflit Violences israélo-palestiniennes: Washington appelle à éviter les décès "profondément regrettables" de civils, Soutenez la mission du groupe L'Orient-Le Jour en vous abonnant. L'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition militaire arabe, les combat depuis mars 2015, en soutien aux forces du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Ayant déjà eu à combattre les houthis en 2009, il se doutait qu'il ne s'agirait pas d'une promenade de santé. Soutenez L’Orient-Le Jour, abonnez-vous dès maintenant ! Les pertes sont faibles en comparaison de la Syrie où les frappes aériennes menées par les forces russes, iraniennes et syriennes ont également causé la mort de 10 000 civils, mais en quelques semaines. La guerre civile en cours au Yémen est le théâtre de crimes de guerre à répétition, et les pays occidentaux commencent à revoir leur attitude par rapport à l'Arabie saoudite. Chers lecteurs, afin que vos réactions soient validées sans problème par les modérateurs de L'Orient-Le Jour, nous vous prions de jeter un coup d'oeil à notre charte de modération. Arabie saoudite Conflit Égypte États-Unis (affaires extérieures) Géopolitique Golfe Histoire Irak Iran Islam Monde arabe Mouvement de contestation Pétrole Politique Proche-Orient Relations internationales Religion Répression Syrie Yémen. Mais les négociations achoppent sur l’offensive en cours contre le port d’Al-Hodeïda, principale porte d’entrée maritime du pays. Malgré les tentatives iraniennes d'introduire par la contrebande des armes au Yémen, les flux entrants d'armement ont considérablement diminué. Un rapport des renseignements militaires américains de septembre1945, retrouvé dans les Archives nationales, décrit Ford Werke A.G. comme « une pièce clé de l'arsenal nazi » ayant produit 60% des transports de troupes chenillés et blindés de la Wehrmacht. Le prix de leur alliance avec l'Iran ne pouvait pas être plus clair.Mais dans la guerre, un succès n'est jamais sans sacrifice. Sa propre sécurité en dépend. En espérant vous compter parmi nos abonnés. Je me Le conflit au Yémen oppose depuis plusieurs mois les rebelles houthistes aux partisans du président en fuite, Abd Rabo Mansour Hadi. Pas plus qu'il ne s'attendait à obtenir, par une tactique « de choc et de stupeur », un résultat immédiat, comme l'a prétendu l'ancien ambassadeur des États-Unis au Yémen. Ils ont vu ce qu'a fait l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak, et ils entendent ce que l'Iran et ses alliés disent dans leurs médias locaux (jamais dans ceux qui sont destinés à une audience occidentale) de leurs intentions belliqueuses à l'égard du royaume et de ses dirigeants. Dans le fond, le conflit au Yémen est devenu une guerre par procuration, avec l’objectif d’empêcher l’Iran (et ses alliés) de renforcer son influence dans la région. D'autres affirment que la lutte contre les houthis – un mouvement politico-religieux dirigé par des chiites zaïdites – n'est qu'un épisode d'une guerre plus vaste contre les chiites, que mèneraient les Saoudiens. L’Orient-Le Jour - Beyrouth . Ceux qui ont eu accès au champ de bataille n'ont pu y parvenir que sous contrôle ou sous surveillance houthie. Al-Qaïda au secours de l’Arabie Saoudite au Yémen. Quand l'amour l'emportera-t-il sur la haine? Depuis le début de l'unification du pays, les ingérences étrangères n'ont pas cessé . Les demi-mesures entreprises ne sont toujours pas à la hauteur de l’enjeu. On estime que plus de 20 000 raids ont à ce jour causé la mort de 10 000 personnes, en grande majorité des civils. Créez-vous un compte En outre, les allégations selon lesquelles la coalition saoudienne aurait intentionnellement ciblé des civils – ou des infrastructures pour les mêmes raisons – n'ont pu être vérifiées par des observateurs neutres. Soumise à la pression armée de la résistance houthie, et politique, de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis, l’Arabie saoudite a proposé hier lundi un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit. Le revers le plus important et le plus coûteux pour l’Arabie saoudite a été le Yémen : Riyad s’attendait à une victoire rapide qui aurait consolidé son leadership au Moyen-Orient. (Lire aussi : Boris Johnson dénonce les "guerres par procuration" de l'allié saoudien). Pour des frappes aériennes ayant duré presque deux ans contre une armée non conventionnelle, le chiffre n'est pas particulièrement élevé. L'Arabie saoudite s'est récemment attirée de vives et nombreuses critiques pour son action à la tête de la coalition contre les rebelles houthis du Yémen. L'Arabie saoudite soutenue par Washington est un régime barbare qui mérite le boycottage. Votre message n'a pas pu être envoyé. Historiquement, l'Arabie saoudite est plutôt encline à accepter des seuils de menace très élevés – beaucoup plus élevés que ne le tolérerait une superpuissance comme les États-Unis – avant d'entreprendre une action militaire. L’Arabie saoudite propose un cessez-le-feu au Yémen, aussitôt rejeté par les rebelles houthistes Riyad, qui soutient les forces gouvernementales, avait proposé une trêve lundi 22 mars. Boris Johnson dénonce les "guerres par procuration" de l'allié saoudien, Pourquoi l’Arabie saoudite fait la guerre au Yémen. Arabie Saoudite. Nous aurions perdu foi en la foi elle-même. Connectez-vous ou créez un compte pour commenter. Les Houthis sont soutenus par l'Iran chiite, rival régional de l'Arabie saoudite sunnite. Des centaines de milliers de Yéménites travaillent dans ces pays riches dans des conditions misérables. Diverses tentatives de médiation proposées par l’ONU ont visé principalement l’établissement de « corridors humanitaires » permettant l’acheminement de vivres et de biens essentiels à une population durement éprouvée. Pendant vingt ans, il s’est développé un secteur luxueux dans le marché locatif privé. © 2021 L’Orient-Le Jour. Hadi accuse les houthis de détruire toute chance de paix, La coalition arabe met fin à la trêve au Yémen. vous désinscrire à tout moment.*. Les Houthis l’ont immédiatement rejetée, exigeant la fin de l’agression et la levée du blocus sur le Yémen. Un conflit appuyé par l'Arabie saoudite, qui achète des armes à la France. OLJ / Par Ali AL-CHIHABI, le 14 décembre 2016 à 00h00, Des houthis à l’arrière d’un camion lors d’un rassemblement destiné à recruter de nouveaux combattants à Sanaa, en avril 2015. Notre silence et manque d'indignation dans cette affaire est assourdissant. Pourquoi? Aucune de ces considérations n'atténue pourtant la tragédie que représentent ces victimes civiles. En revanche, c'est bien aux efforts cyniques de l'Iran, qui cherche à tirer parti des luttes internes au Yémen pour nouer une alliance militaire avec les rebelles houthis – alliance dont la seule cible concevable est l'Arabie saoudite – qu'a réagi le royaume.Mais lorsque les autorités saoudiennes ont tenté d'alerter la communauté internationale sur les activités de l'Iran au Yémen, elles se sont heurtées à un déni. L'Arabie saoudite a proposé lundi un cessez-le-feu "global" pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen, proposition immédiatement rejetée par les rebelles Houthis, qui combattent depuis plus de six ans les forces du gouvernement, appuyées militairement par Ryad. Publié le 17/09/2019 - 14:59. Mais cela n'a guère de sens de rejeter les torts sur l'Arabie saoudite, qui n'est pas entrée en guerre pour démontrer sa puissance, mais pour neutraliser une menace grave – voire létale – à sa sécurité.Si les menaces qui pèsent sur l'Arabie saoudite sont ici et là minimisées, les dirigeants du royaume ne sont pas dupes. pour consulter L’explosion du mécontentement dans la région qualifiée de « printemps arabe » a contaminé le Golfe, notamment Bahreïn, où une révolte populaire a été écrasée par l’Armée saoudienne appelée de plus en plus à jouer le rôle d’un gendarme régional. À rebours, cette crise affecte les États-Unis, dont la puissante industrie d’armements dépend en partie des achats saoudiens d’avions supersoniques et d’autres équipements sophistiqués, qui sont à vrai dire inutilisés par l’armée saoudienne faute de personnel compétent. Le premier est de perturber les livraisons d'armes iraniennes aux houthis, de les rendre beaucoup plus difficiles et beaucoup plus onéreuses – idéalement, de les rendre impossibles. Vous pouvez C’est surtout une guerre aérienne menée par des bombardements massifs contre des cibles au sol, et malheureusement contre la population yéménite. Voulez-vous activer les alertes du navigateur. L'Arabie saoudite prévoyait une guerre confuse, de longue durée et onéreuse, et c'est effectivement dans un tel conflit qu'elle s'est engagée.L'intervention saoudienne souligne en revanche la gravité de la menace qui pesait sur le royaume, dès lors que les houthis eurent renversé le gouvernement légitime du Yémen et pris le contrôle de Sanaa. Toute cette barbarie me laisse pantois. La coalition saoudienne a procédé à des frappes aériennes. Khaled Abdullah/Reuters. Personne ne voit la lumière au bout du tunnel. Si, par exemple, les Nations unies acceptaient d'assumer cette responsabilité, la guerre au Yémen pourrait très rapidement prendre fin, et de nouvelles pertes pourraient être également évitées aux populations civiles. Bravo et merci, Monsieur Beaudet, pour cette excellente analyse de la situation. Depuis 2015, l’Arabie saoudite, avec l’appui des États-Unis, s’est investie au Yémen contre un régime qu’elle estime récalcitrant et trop proche de l’Iran. Si l'Iran n'avait pas été contrarié dans son projet d'établir une alliance solide avec les houthis, le Nord-Yémen serait devenu un autre Liban-Sud, où un bras armé iranien pourrait travailler à loisir contre la sécurité nationale saoudienne. Du lundi au samedi, découvrez l’essentiel de l’actualité. Le conflit s’éternise entre la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les rebelles chiites Houthis. Lors de la guerre civile yéménite, dans les années soixante, elle a même activement soutenu la famille royale zaïdite. À Washington, on a pensé qu’une alliance inédite entre l’Arabie saoudite, Israël et d’autres régimes autoritaires de la région pourrait fermer le verrou, isoler l’Iran et reprendre le contrôle d’une région plongée dans un profond chaos. Ces affirmations simplistes relèvent d'une incompréhension fondamentale du rôle tenu par le royaume au Yémen – et, de fait, dans tout le monde arabe. de plus par mois. Qui pense que c'est les bensaouds qui font la Guerre? La situation est vraiment horrible et montre combien il est urgent de vaincre les houthis et de mettre un terme au conflit yéménite. Le deuxième est de faire clairement comprendre aux houthis et à leurs amis qu'une alliance avec l'Iran leur coûterait très cher. Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube Au Yémen, l'Arabie saoudite dit en avoir fini avec l'opération "Tempête décisive". Le conflit entre l’Iran et l’Arabie saoudite expliqué en 4 points. Iran . Au cours des dix-huit derniers mois, la marine américaine a intercepté quatre chargements d'armes en provenance d'Iran destinés au Yémen. Quand le sang cessera-t-il d'y couler? L’économie s’est effondrée faute d’approvisionnements. Selon Helle Thorning-Schmidt, p.-d.g. C’est le 26 mars 2015 qu’une coalition sous commandement de l’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour rétablir «le gouvernement légitime» de M. Hadi. La soi-disant « communauté internationale » est faite beaucoup de marchands d'armes et de pétrole. Pendant ce temps, l'Arabie saoudite a poursuivi une intense campagne aérienne contre les houthis. Vous avez déjà un compte L’Orient-Le Jour ? Pour sa propre protection, l'Arabie saoudite devra s'assurer du maintien de l'embargo sur l'aide militaire iranienne aux houthis yéménites. Pour faire un parallèle, les filiales de GM et de Ford détenaient plus de 70% du marché automobile allemand à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. L'Arabie saoudite n'est pas intervenue pour s'en prendre aux zaïdites. Les prix des aliments et de l’essence ont plus que doublé, alors que la majorité de la population doit lutter pour sa survie tous les jours. L’Arabie saoudite et l’Iran ont soutenu des camps adverses dans plusieurs conflits régionaux, de la Syrie au Yémen. Un grand nombre d’écoles, de centres hospitaliers et d’infrastructures ont été détruits, causant dans ce pays un véritable désastre humanitaire. © 2021 L’Orient-Le Jour Tous droits réservés, Veuillez vérifier votre saisie et réessayer. Les houthis, pour leur part, s’avèrent incapables de gérer la crise ni même de contrôler les soldats sous leur contrôle qui commettent eux aussi des atrocités. On oublie Bahrein , mais c'est vrai il y a un grand prix. Parce qu'elle en a reçu l'ordre de ses patrons . Les bombardements au Yémen, l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le financement des djihadistes en Syrie, l'appui à un islam radical et violent jusque dans nos pays : voilà autant de raisons que nous aurions de dénoncer ce régime féodal et brutal de l'Arabie saoudite. Et en réalité, il ne serait pas dans l'intérêt de l'Arabie saoudite de chercher à détruire le Yémen : Riyad devra probablement fournir au Yémen l'essentiel de l'aide à la reconstruction lorsque la guerre sera terminée et que le reste du monde aura tourné ailleurs son attention. UN ARTICLE TRES TRES OBJECTIF ET VRAI... IL Y A AUSSI BEB EL MENDEB MENACE INTERNATIONALE SI IL TOMBE AUX MAINS IRANIENNES ET QUI DEVRAIT CONCERNER TOUT LE MONDE... En vous abonnant, vous contribuez à préserver notre indépendance financière et donc éditoriale. Des soldats yéménites en faction à Ma'rib. L'Arabie saoudite a proposé lundi un cessez-le-feu "global" pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen, proposition immédiatement rejetée par … Au lieu de cela, on lui fournit pour des centaines de milliards $ en armement : États-Unis en tête, France et consorts, mais aussi Canada. Le prince héritier, Mohammed ben Salman, véritable centre du pouvoir, est sur la sellette. Vous acceptez de recevoir nos newsletters et nos offres. Mais à date, le plan n’a pas fonctionné. Bilan. Derrière l'affaire Khashoggi, la pire crise humanitaire au monde continue au Yémen. Depuis longtemps, le Yémen est le parent pauvre de la région du Golfe, alors que l’Arabie saoudite et d’autres pétromonarchies comme les Émirats et le Koweït regorgent des richesses tirées de la production pétrolière. Pourquoi? L'Arabie saoudite a proposé lundi un « cessez-le-feu global dans tout le pays sous la supervision des Nations unies » pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen. Tous droits réservés. L’Arabie saoudite, avec Washington, qualifie l’espèce de gouvernement qui règne sur des parties du Yémen de menace mortelle, d’autant plus que les rebelles houthis, qui dirigent une coalition hétéroclite, sont appuyés par l’Iran. Par la suite, la monarchie s’est fortement investie dans la guerre civile en Syrie pour appuyer diverses factions islamistes jugées par Riyad et Washington comme des candidats valables à la succession du régime de Bachar al-Assad. M.L. La guerre civile yéménite s'inscrit dans l'affrontement géopolitique régional entre l'Arabie saoudite, monarchie sunnite et l'Iran, république islamique chiite . En mars 2015, le président Hadi fuit Aden, où il avait trouvé … Par la création de ce compte, vous reconnaissez avoir pris connaissance L'Iran lui-même s'est targué maintes fois de contrôler quatre capitales arabes, y compris Sanaa, et les houthis se sont beaucoup rapprochés du Hezbollah, le filleul politique et militaire de l'Iran au Liban.De fait, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, proclame que la cause houthie est la sienne ; il a autorisé les médias houthis à s'installer dans la banlieue sud de Beyrouth et a invité ouvertement les combattants houthis à s'entraîner avec ses propres forces. Par notre silence, nous sommes complices de ces atrocités. Pour consulter L’Orient-Le Jour en illimité, abonnez-vous. Mais si le monde continue de détourner le regard devant l'engagement de l'Iran au Yémen, et sur la menace qu'il constitue pour l'Arabie saoudite, le royaume n'aura guère d'autre choix que de maintenir sa présence au Yémen. L’énorme chaos qui a suivi, avec des centaines de milliers de victimes et des millions de personnes jetées sur les routes, est le résultat de cette foire d’empoigne finalement remportée, dans la violence extrême, par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens. Les aéroports yéménites ont été fermés et les ports soumis à un blocus. Un « conflit de proxies entre l’Iran et l’Arabie saoudite » (1), une « guerre confessionnelle » (2), une « guerre civile » (3), voire même une « guerre économique » (4) … Beaucoup de qualificatifs sont utilisés pour tenter de caractériser le conflit au Yémen, dont la complexité échappe aux analyses traditionnelles de la polémologie (5). Malgré diverses tentatives de reconstruire un espace régional pour réduire les disparités, l’Arabie saoudite a maintenu le cap, bien que soient apparus dans les dernières années de nombreux signes avant-coureurs de la crise actuelle. Ces deux objectifs ont été atteints. Entre-temps, 8 des 28 millions de Yéménites sont selon l’ONU victimes de la famine, qui a déjà causé la mort de plusieurs milliers de personnes, en majorité des enfants. Je n'ai pas vu des manifestations organisées contre l'ambassade de l'Arabie saoudite ni contre celui de Washingotn. Depuis 2015, l’Arabie saoudite, avec l’appui des États-Unis, s’est investie au Yémen contre un régime qu’elle estime récalcitrant et trop proche de l’Iran. Faut être né de la dernière pluie pour ça. Traduction François Boisivon© Project Syndicate, 2016. Tant que l’Arabie Saoudite reste arcboutée sur sa stratégie militaire et empêche l’aide internationale de venir en aide aux populations civiles, les premières victimes de ce conflit resteront inexorablement les civils. Le gouvernement saoudien est entré en guerre au Yémen avec les yeux ouverts. Cela fait maintenant quatre ans que l’Arabie saoudite, avec l’aide des Emirats arabes unis, intervient au Yémen. Moyen-Orient. Au Yémen, la coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite a bombardé dimanche des positions militaires des rebelles houthis, notamment dans la capitale Sanaa. À nous d’assurer une information de qualité et à vous, cher lecteur, de nous soutenir en vous abonnant. Professeur au Département de sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Veuillez réessayer. de Save the Children, l’une des principales agences humanitaires impliquées dans ce pays, le conflit en cours prend l’allure d’une véritable « guerre contre les enfants ». Dépêché de toute urgence à Riyad, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, essaie de trouver une porte de sortie dans cette histoire qui démontre encore une fois la barbarie du système érigé par la monarchie. La situation est donc grave pour l’Arabie saoudite, aux prises d’ailleurs avec une grave crise économique découlant de la baisse des prix du pétrole, qui compte pour 90 % de ses exportations. La guerre au Yémen, où l’Arabie Saoudite s’est enlisée, connaît même une escalade depuis l’élection de Joe Biden à la Maison Blanche. Les slogans politiques houthis, la propagande du mouvement et son modus operandi sont calqués sur ceux du Hezbollah. L' Arabie saoudite a proposé lundi un cessez-le-feu "global" pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen, proposition immédiatement rejetée par … Des forces fidèles à la coalition menée par l'Arabie saoudite patrouillent la ville de Zinjibar, dans le sud du Yémen, le 2 septembre 2019. C’est dans ce contexte que l’Arabie saoudite s’est jetée dans la fournaise yéménite depuis maintenant trois ans. 2015 : intervention de la coalition arabe. encore les pauvres saudis, ils se battent contre l'Iran !! Offre envoyée. Pour Riyad, il faut absolument consolider le rôle du pays comme « gendarme régional », capable de mener des conflits de grande intensité, en concordance avec les intérêts des États-Unis dans la région. Certains raillent le royaume, le plus riche État arabe, qui s'acharnerait ainsi contre le plus pauvre. L'Arabie saoudite s'est récemment attirée de vives et nombreuses critiques pour son action à la tête de la coalition contre les rebelles houthis du Yémen.
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