géopolitique corée du nord
En d’autres termes elle semble coupée du monde moderne et mondialisé. Dans toute relation asymétrique, on distingue un acteur, le faible, qui cherche constamment à combler son retard, et se hisser au niveau de son adversaire. L’analyse géopolitique parle ici de la notion de complexe obsidional. L’accession au rang de grande puissance par la voie nucléaire permet à la Corée du Nord de diminuer ainsi les menaces extérieures. Bien conscient de ce scénario catastrophe, le chef d’Etat Kim Jong-Un a officiellement déclaré sa politique de « non-usage de force nucléaire en attaque préventive » : « En tant qu’Etat doté d’armes nucléaires responsable, notre république n’utilisera pas d’armes nucléaires sauf si des forces agressives, hostiles dotées d’armes nucléaires empiètent sur sa souveraineté ». Il s’agirait d’être en capacité de causer des dommages si importants au camp adverse que ces-derniers n’oseraient pas lancer d’attaque par peur des coûts inacceptables des représailles. Présentement la Corée du nord n’a aucun accès direct à la mer de l’est de la chine, tandis que la Corée du sud n’a plus contact avec la frontière de la Chine. Souvent en difficulté économiquement parlant, Pyongyang pourrait très bien se servir de son nouveau statut de pays nucléarisé pour obtenir des aides de la part de la communauté internationale comme il en a déjà été le cas. Enfin, les trois puissances que sont la Chine, la Russie ainsi que le Japon partagent des intérêts communs. L’impact et les conséquences qu’une guerre entre la Corée et les États-Unis peut avoir sur le territoire seront évalués ci-dessous, ainsi qu’une possibilité de guerre nucléaire. Lancés en 2003 suite au retrait de la Corée du Nord du Traité de non-prolifération nucléaire, ils rassemblent, comme son nom l’indique, six pays qui ont des intérêts quant à la résolution de ce problème : la Corée du Nord, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Chine et la Russie. Trop longtemps concentré sur son modèle de renfermement et d’isolement, le régime de Pyongyang a subi les retombées de la mondialisation et l’ouverture des marchés internationaux. High Hopes for the High Seas: beyond the package deal towards an ambitious... La géopolitique aérienne et le destin de l’Europe. Etats-Unis, Corée du Nord, Chine: comment une géopolitique triangulaire s'est muée en crise majeure Par Challenges.fr le 16.04.2017 à 09h00 , mis à jour le 16.04.2017 à 15h21 Lecture 8 min. Son voisin du Nord quant à lui peine toujours à faire décoller son économie. Toutefois, en analysant le contexte historique, militaire et diplomatique du pays, nous pouvons tirer des hypothèses expliquant les motivations nord-coréennes. Ce-dernier étant organisé de façon dynastique, le pouvoir se transmet de père en fils, et ce depuis trois générations déjà. De plus, on rappelle que leur but ultime est la survie du régime. Elles ont d’ailleurs été à l’origine d’une famine sévère ayant touchée le pays dans les années 90. Mais paradoxalement, bien que le pouvoir nord-coréen s’applique à montrer la plus grande discrétion dans ses agissements, il sait également se montrer démonstratif pour étaler la puissance de son arsenal militaire et, nouvellement, nucléaire. Leur stationnement en Corée du Sud est donc une aubaine qu’ils ne souhaitent pas perdre. Le nucléaire étant présenté au sein du pays comme l’héritage que Kim Jong-Un a reçu de son père, il se doit donc de continuer les efforts de son prédécesseur afin de protéger la nation. Avec le président américain précédant, M. Obama, qui avait tendance à faire plus attention à ce qu’il disait, les tensions, qui étaient présentes, certes, étaient plus sous contrôle. Diplomatie sportive : les Jeux Olympiques 2018. Que faire avec la Corée du Nord ? Évidemment, ces conflits amèneront des impacts de toutes sortes sur le pays. En effet, bien que certains voit ces armes de destructions massives comme une menace directe, d’autres l’interprète plutôt comme le début de la prolifération nucléaire dans la zone. Publié le 28/11/2019 - 19:32. Mais les nord-coréens commencent tout de même à importer et à exporter des marchandises. La chose peut sembler invraisemblable, mais c'est bien ce qui est arrivé à la Corée du Nord, lundi 22 décembre. Le pays connait une croissance énorme sur le marché mondial avec l’éclosion de nombreuses grandes firmes nationales, que ce soit dans le secteur automobile ou dans celui des nouvelles technologies. Cette guerre commença le 25 juin 1950[1]. Les références originales de ce texte sont : Alexis Bedos, « La Corée du Nord : l’émergence d’une puissance nucléaire et les impacts sur la géopolitique », Mémoire d’étude de Master 2 Ingénierie et Management en Sécurité Globale Appliquée, promotion 2017-2018. Cette stratégie est devenue la ligne de conduite politique officielle et s’appelle « byungjin ». Par cela, la Corée du Nord parviendrait aussi à se libérer de l’ingérence et des pressions exercées par les puissances étrangères. De plus, la Russie a des intérêts économiques à se rapprocher de la Corée du Nord. Comme le disait Edward Luttwak, économiste et spécialiste en stratégie, « la menace nucléaire remplace de nombreuses divisions blindées ». Une estimation des morts civiles s’élève à environ 2 millions[3] pour l’entièreté de la guerre. Les régimes de Saddam Hussein et de Kadhafi ne purent échapper à un destin de destruction après avoir abandonné, d’eux-mêmes, leurs programmes nucléaires » (Korean Central News Agency, communiqué du 6 Janvier 2016). La situation devient alors beaucoup plus hostile, ce qui rend les discussions terriblement plus compliquées. «La Corée du Nord en 100 questions», Éd.Tallandier. Repéré à http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/guerre_de_Cor%C3%A9e/114672. Les Etats-Unis et le rapprochement intercoréen. Le principal partenaire économique de la Corée du Nord est bien évidemment son allié chinois. Et pourtant, la division continuée de la péninsule est pour le Nord une condition à sa survie en tant que régime. Et cela, Kim Jong-Un l’a bien compris. En effet, afin de faire transiter des matières premières russes vers la Corée du Sud, les russes souhaiteraient utiliser le territoire nord-coréen. Un quatrième scénario, tout aussi pertinent, consisterait à dire que les armes nucléaires font désormais partie de l’identité du régime. L’impact d’une telle guerre serait absolument dévastateur. Tout d’abord, tous redoutent une réunification de la Corée qui verrait l’émergence d’une nouvelle puissance régionale en cas d’apaisement des tensions. Mais parallèlement à cela, Pyongyang annonce son retrait du Traité de non-prolifération nucléaire en 2003 et procède à son premier essai nucléaire en 2006. C’est durant la guerre de Corée que la division au niveau du 38ième parallèle en une ligne bien droite[18]. La Corée du Nord est l’un des deux pays où il est interdit de vendre du Coca (avec Cuba) et elle utilise des fax pour menacer la Corée du Sud. Mais est-il vraiment possible de les faire changer? On ne plaisante pas dans cette partie du monde. Jusqu’au début de Mars 2018, le temps des négociations semble sur le point d’être révolu entre Washington et Pyongyang. En effet, outre les dommages des bombes elles-mêmes, elles causeront aussi des incendies (une quantité absolument astronomique) qui, à leur tour, relâcheront plus de 5 tonnes de suie dans l’atmosphère[7] ; après 50 jours, l’entièreté de la planète sera affectée[8]. Bien qu’elles soient souvent vues à l’étranger comme des provocations, l’ensemble des actions du régime doivent être lues en prenant en compte cette unique priorité pour mieux les comprendre. En 1998, alors que les relations intercoréennes étaient très tendues depuis la Guerre de Corée (1950-1953), le président sud-coréen de l’époque Kim Dae-Jung engage une politique de rapprochement avec le Nord, dites « Sunshine Policy ». La place géostratégique de la péninsule coréenne. La saison des cultures est très courte et donc très importante pour l’économie du pays. Au-delà du simple aspect symbolique, cette rencontre fut l’occasion d’entamer des discussions quant à l’organisation d’un nouveau sommet intercoréen, c’est-à-dire une rencontre entre les deux chefs d’Etat dans le but de parvenir à des accords officiels. La Corée du Nord joue également un rôle essentiel dans toutes ces rivalités géopolitiques. Quels peuvent donc être les intérêts des autres pays vis-à-vis de la situation de la péninsule coréenne . La guerre s'achève par un armistice, et non un traité de paix, laissant en suspens un certain nombre de questions dont celle de la frontière. Et les Jeux Olympiques d’Hiver sont une occasion rêvée d’enclencher un rapprochement entre les deux pays de la péninsule. Parallèlement à cela, des élections législatives sont tenues au Nord le 25 Août 1948 afin d’élie l’Assemblée Populaie Supême. Il s’attache à en décrire les intérêts et motivations de nature interne ainsi que les enjeux pour les pays extérieurs. Paradoxalement, ils craignent également un conflit militaire dans la région dans le cas où les tensions s’intensifieraient, ce qui nuirait fortement au développement économique des trois pays… Enfin, la nucléarisation de la Corée du Nord est vu comme une menace, même pour les alliés du pays comme la Chine. Bien que les dirigeants de Pyongyang soient imprévisibles, ils ne sont pas pour autant irrationnels, et encore moins suicidaires. Le 29 septembre 2017, l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) recevait le professeur Cheong Seong-Chang, directeur de recherches à l’Institut Sejong pour la tenue d’une conférence ayant pour thème « la politique extérieure du nouveau gouvernement sud-coréen et la question nucléaire nord-coréenne ». Né en 1948 suite à la libération de la péninsule coréenne de l’emprise japonaise par les Etats-Unis et l’Union Soviétique, la Corée du Nord a toujours été au cœur des tensions mondiales. Si l’on prend en compte les intérêts de Washington dans le conflit américano-nord-coréen et l’importance de l’alliance entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, pas sûr que ce rapprochement suffise à régler la problématique du nucléaire dans la région. En se rendant indispensables pour la Corée du Nord, les chinois gardent la main mise sur le pays. Invités: - Juliette Morillot, rédactrice en chef adjointe d'Asialyst, spécialiste des deux Corées. Officiellement, le but principal de ces pourparlers est de « trouver une issue qui soit pacifique aux problèmes de sécurité soulevés par le programme nucléaire nord-coréen ».
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