régime de damas
Syrie: la Turquie lance une offensive contre le régime de Damas C'est la première fois qu'Ankara annonce officiellement que les frappes visant le régime syrien s'inscrivent dans le … Le manque de soutien de leurs alliés potentiels, face à la détermination de ceux du régime, a ajouté à ces difficultés. Le retrait du régime des enclaves kurdes à l’été 2012 – les 3 cantons que sont Qamischli, Kobané, Afrin – a profité au PYD. Parallèlement, des soldats de l’armée refusent de tirer sur leurs concitoyens. Avec, la généralisation de la révolte à travers le pays et les défections dans l’armée, le régime n’a plus suffisamment de troupes pour s’imposer partout. Elle est composée de différents groupes et brigades locales, formés au départ par des civils qui ont pris les armes. Après une courte période de libéralisation, surtout économique, Bachar rétablit un système autoritaire autour d’un clan familial et militaire, affairiste et corrompu. Sur le terrain militaire : Qui se bat contre qui ? Bon, mais le régime de Damas n’est pas encore tombé malgré bien des pronostics. Le ministre d'Affaires Etrangères à droite sur la photo,est celui de la Turquie,pas de la Syrie. Tour à tour Homs et Hama ont été reprises et la bataille d’Alep, qui dura de 2012 à 2016, a permis aux forces du régime de garder le contrôle des quartiers ouest de la ville avant d’en reprendre les quartiers est. Leurs forces militaires sont composées de combattants locaux, appartenant au PYD, branche syrienne du PKK kurde de Turquie, d’origine communiste. Ainsi, à Damas, les premières manifestations sont appelées « manifestations volantes », car elles s’évaporent avant que la répression ne prenne place. amnesty.org – Syrie | Amnesty International. Avec la militarisation du conflit, des armes commencent à venir de l’étranger, d’abord à travers la frontière libanaise puis par la Turquie. La Corée du Nord est accusée d'avoir aidé l'armée de Bachar el-Assad à se procurer des armes chimiques entre 2012 et 2017. Une neutralité, à défaut d’une réelle coopération, est attendue vis-à-vis du régime syrien. Les précédentes sessions de négociations organisées par l'ONU à Genève n'ont produit aucun résultat. Les Kurdes ont longtemps été persécutés et discriminés par le régime syrien car n’étant pas Arabes. L’écrasante majorité des Syriens mobilisés pour un changement démocratique en Syrie en remplacement de la dictature de Bachar Al-Assad n’est évidemment pas dans des structures politiques de l’opposition. Le 3, les États-Unis mettent en garde le régime du président Bachar al-Assad contre tout recours à des armes chimiques dans sa lutte contre l'insurrection, à la suite de soupçons relatifs à la préparation de gaz sarin par Damas. Certains sont passifs mais d’autres agissent dans des cadres divers sur le terrain, auprès de la population, pour exprimer leur vision d’une autre Syrie. En mars 2011, de jeunes collégiens, des adolescents dont l’âge est celui de la transgression, écrivent par jeu sur les murs de Deraa dans le sud du pays le slogan scandé dans toutes les rues arabes : « Le peuple veut la chute du régime ». Mais les différentes communautés syriennes n’ont pas attendu le régime des Assad pour vivre ensemble. L’armée régulière cède sous la pression de l’offensive rebelle et se retire aussi de larges portions du nord-ouest du pays, autour d’Alep et d’Idlib. Le président syrien Bachar al-Assad a accepté de participer à ce nouveau round de discussions sous la pression de son allié russe, qui souhaite normaliser les relations de Damas avec la communauté internationale et donner une «légitimité» aux accords conclus avec la Turquie, principal soutien de l'opposition syrienne. Depuis une dizaine jours, Soueida vit au rythme des manifestations anti-régime. décide le déploiement de missiles Patriot en Turquie, le long de la frontière syrienne. diplomatie.gouv.fr – La torture dans les centres de détention du régime syrien, – Rapports Human Rights Watch et Amnesty : Elle s’est projetée dès lors à travers le monde revendiquant des actions terroristes sanglantes et spectaculaires, notamment en France, mais aussi en Tunisie, en Egypte, etc… (voir ci-dessous). Les troupes pro-régime combattent les différentes forces rebelles sur le terrain mais surtout par les airs, où elles disposent d’une suprématie décisive. De la même manière, les Assad ont perçu le potentiel de la cause palestinienne pour leur propre survie. Mais le facteur déterminant a été le soutien de ses principaux alliés, l’Iran et la Russie, qui l’ont fourni massivement en hommes, en armes et en matériel, intervenant même directement sur le terrain et le protégeant également sur le plan diplomatique à l’ONU (voir ci-dessous). C’est l’explication principale de la durée du conflit en Syrie. Les ISIS Hunters font partie du 5ème corps de l'armée arabe syrienne, constitué avec l'appui de la Russie, à partir de novembre 2016. Elle a un tout autre agenda que l’opposition syrienne au régime de Bachar Al-Assad. tempsreel.nouvelobs.com/rue89 – Assad et Daesh unis contre les Palestiniens de Damas. L’ASL a attendu en vain une aide des pays occidentaux qui aurait empêché en partie ce mouvement d’islamisation des combattants. Des civils prennent les armes pour défendre leurs quartiers et villages contre les exactions de l’armée et des forces de sécurité. En France, les hauts revenus sont-ils tous des «riches»? Paris durcit le ton contre le régime de Damas. Qualifiant tous les opposants de « terroristes », il s’est permis l’emploi de tous les moyens pour combattre les contestataires, et en particulier les opposants démocrates, qu’il craint le plus. Le 4, l'O.T.A.N. Agence France-Presse. L’armée du régime dit se battre également contre Daech, mais en réalité très tardivement, bien moins fréquemment et avec moins de détermination et d’efficacité que contre les insurgés syriens. Pour la plus grande partie de la population syrienne qui subit les conséquences des bombardements aveugles et qui a tout perdu, il est inacceptable d’être à nouveau gouvernée par ce régime. Depuis son arrivée au pouvoir en effet, Bachar Al-Assad et sa femme offrent une image calculée à l’Occident : celle d’un couple moderne, occidentalisé (ils se sont rencontrés à Londres où il étudiait l’ophtalmologie), civilisé ! La « militarisation » de la révolution est un tournant très controversé, y compris parmi les opposants syriens. «Il n'a pas grand-chose à perdre», a-t-il dit à l'AFP. C'est bien le gouvernement syrien qui est en position de force. Cette grande faiblesse est d’abord le résultat de plus de 40 ans d’une dictature qui interdisait toute expression ou activité politique dans le pays. Vive la liberté du peuple-A bas la dictature. 2 – L’opposition armée syrienne, appelée au début « Armée syrienne libre » (ASL), dite aussi « rébellion » ou « insurgés », n’a jamais réussi à se constituer en une force coordonnée et centralisée. En conséquence, si une partie de la communauté kurde a rejoint la révolution, on a généralement assisté, dans les régions à forte population kurde, comme la Jézireh, à des accommodements avec le régime. Un grand nombre d’entre eux ont été arrêtés, emprisonnés, torturés ou exécutés. Résultat : une augmentation des chômeurs et laissés pour compte. Le président syrien est responsable des violences commises par son armée, qui ont abouti à la destruction d’une grande partie de la Syrie, à la mort de centaines de milliers de civils et au déplacement de millions de Syriens hors du pays et à l’intérieur. À lire aussi :Contesté sur la Syrie et l’Ukraine, Trump s’en prend à «l’État profond». Enfin, des factions kurdes proches du PKK sont accusées par les rebelles de faire le jeu du régime. Selon Amnesty International, des dizaines d'exilés syriens sont victimes de menaces ou d’agressions pour avoir manifesté leur opposition au régime d'Al-Assad. Mais tous sont mus par un objectif de court terme : une transition politique en Syrie. Ses promesses d’aide politique, militaire et même humanitaire n’ont souvent pas été tenues. Sur l’échiquier politique : mieux comprendre les camps qui se disputent la Syrie. bbc.com – Syria: The story of the conflict. Par ailleurs, la liste des exactions et des crimes commis par les forces armées du régime contre la population syrienne na cessé de sallonger depuis le début du conflit. Comment le gouvernement a-t-il perdu le contrôle d’une partie du territoire ? Le régime du président Bachar al-Assad accuse les rebelles de « contaminer au diesel » les réserves d’eau et de couper le réseau d’approvisionnement vers Damas. En effet, comme la Résistance française en 1940, elle inclut autant des jeunes manifestants de la première heure que des groupes et personnalités politiques en exil.
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