guerre en syrie explication
Force est de constater que dix ans après le début de la guerre, les chantiers politiques et sécuritaires sont légion. Ce dernier se bat contre tous, toute entité ne respectant pas sa vision de l'islam étant vue comme un ennemi. amnesty.org – Syrie | Amnesty International. Après avoir contrôlé la plus grande partie du pays jusqu’en 2014, l’opposition armée n’a cessé de reculer depuis l’intervention russe à l’automne 2015. Iran, Turquie, Arabie saoudite: le grand jeu des puissances régionales. hrw.org – Rapport mondial 2015 : Syrie D'autres constantes avec les rebelles, l'opposition syrienne et Israël, qui combattent les forces officielles et leurs alliés. Des centaines de milliers de manifestants pacifiques réclament la démocratie et la fin de la corruption. La première est de renforcer la détermination des Kurdes du PYD à constituer un État kurde (le « Rojava ») en Syrie, à la frontière avec la Turquie, réunissant ce qu’on nomme traditionnellement les trois « cantons » kurdes (Jézireh au nord-est, Kobané et Afrin, dans la région d’Alep). Ces FDS sont aujourd’hui au centre de la stratégie occidentale pour reprendre Raqqa, capitale syrienne de l’Organisation de l’État Islamique. Elle s’est projetée dès lors à travers le monde revendiquant des actions terroristes sanglantes et spectaculaires, notamment en France, mais aussi en Tunisie, en Egypte, etc… (voir ci-dessous). Comme Staline avant lui, Bachar Al-Assad organise également l’extermination par la faim, en assiégeant les villes qui lui résistent. Le président Bachar al-Assad est pourtant alaouite, une branche du chiisme. Cette question fait débat. Elle commence simplement dans une logique de défense : il s’agit de protéger les manifestants des balles du régime. L’armée du régime dit se battre également contre Daech, mais en réalité très tardivement, bien moins fréquemment et avec moins de détermination et d’efficacité que contre les insurgés syriens. "Ils veulent modifier le rapport de force" de la région et deviendront, selon lui, les "vainqueurs dans le match avec l'Arabie saoudite". Les zones dites « libérées » du contrôle du régime sont administrées par les populations locales qui créent des « Conseils civils » pour gérer les affaires quotidiennes. Pour d’autres enfin, la crise syrienne est devenue, du fait des actions du régime et de ses alliés, une « guerre contre les civils ». C'est pourquoi il est si compliqué de bien distinguer qui se bat contre qui. D’autres considèrent que dès lors qu’une confrontation armée a lieu entre des forces d’un même pays sur un même territoire, il faut parler de « guerre civile ». La prise de plusieurs postes frontières avec la Turquie par l’ASL permet l’accès plus facile des hommes et des armes aux rebelles, mais aussi l’arrivée de premiers combattants étrangers. La Guerre civile syrienne est une révolte et une insurrection populaire en Syrie, opposant les partisans du président Bachar el-Assad et différents groupes rebelles. Le 15 mars 2011, dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne, les Syriens se soulèvent pacifiquement contre la dictature du président Bachar el-Assad. Bachar al-Assad, président syrien, en juin 2009, Signaler le commentaire suivant comme abusif, Terrorisme : une femme revenant de Syrie mise en examen à Paris, une frappe contre une infrastructure militaire, l'a expliqué l'ancien chef du renseignement militaire israélien, l'organisation est très affaiblie sur le terrain. Pour Gérard Chaliand, le véritable vainqueur de cette guerre ne sera ni la Russie de Poutine, ni le gouvernement de Bachar al-Assad, mais l'Iran. Les crimes de guerre établis et documentés par plusieurs organisations internationales des droits de l’Homme à la crédibilité reconnue et instruits par des procureurs internationaux, rendent Bachar Al-Assad justiciable auprès de la Cour pénale internationale. Le conflit s’est peu à peu transformé en une lutte à caractère confessionnel où s’opposent les principales puissances de la région. Un grand tournant intervient à l’été 2012, quand les brigades de l’Armée Syrienne Libre, s’emparent d’une grande partie des quartiers populaires d’Alep, deuxième ville et capitale économique du pays. Une grande partie de ces intellectuels a dû quitter le pays du fait de la répression. SYRIE - La guerre civile en Syrie est bien plus complexe qu'on ne veut le croire. Avec la militarisation du conflit, des armes commencent à venir de l’étranger, d’abord à travers la frontière libanaise puis par la Turquie. À la suite de cet acte, les manifestations s’étendent par capillarité dans tout le pays. Beaucoup de jeunes, dont un nombre important de diplômés, ne se voyaient aucun avenir. Bachar Al-Assad succède à son père en 2000, faisant ainsi de la Syrie, avec la Corée du Nord, le seul cas de république héréditaire. Les combats entre Syriens se multiplient en effet avec l’augmentation du nombre de déserteurs ou de civils ayant pris les armes. Le démographe Youssef Courbage parle de « minorité démographique politiquement dominante ». Nombre de victimes civiles au premier semestre 2015Source : The Syria Campaign, 2015. Attaquée depuis l’été 2014, par les raids aériens d’une coalition internationale menée par les Etats-Unis, puis depuis l’automne 2015 par les aviations russe, française, britannique, la formation jihadiste se trouve sur la défensive. Inscrivez-vous. Il est difficile d’avoir une lecture synthétique de la guerre en Syrie, qui dure depuis 2011. De même, le régime a tenté de coopter des personnalités sunnites ou chrétiennes. Il s’agit, de l’essentiel de ce que certains appellent « La Syrie utile », permettant au régime une certaine continuité territoriale. Afin de reprendre à Daech les territoires conquis en Syrie, les Américains poussent à la constitution des FDS (Forces Démocratiques Syriennes), regroupant les YPG et des groupes armés arabes hostiles à Daech et au régime syrien. Six années que le pays est divisé, déchiré, bombardé et que les civils se trouvent au milieu des combats qui opposent … Elle existe effectivement du fait que la famille Assad appartient à la communauté alaouite, qui compte environ 10 % de la population syrienne mais est fortement représentée dans l’armée et les services de sécurité. Les organisations de la société civile : il en existe des milliers à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de tailles et de compétences différentes. Ses membres ont sauvé 35 000 blessés, souvent au péril de leur vie puisque 106 casques blancs ont été tués depuis leur création. En mars 2011, de jeunes collégiens, des adolescents dont l’âge est celui de la transgression, écrivent par jeu sur les murs de Deraa dans le sud du pays le slogan scandé dans toutes les rues arabes : « Le peuple veut la chute du régime ». essentiellement à l’ouest du pays, depuis la capitale Damas jusqu’à Lattaquieh, comprenant toute la zone côtière et les villes principales de Homs, Hama et une moitié d’Alep. Le manque de soutien de leurs alliés potentiels, face à la détermination de ceux du régime, a ajouté à ces difficultés. Tout dépend des définitions auxquels on se réfère. Cette organisation de défense civile, née en réponse aux bombardements et notamment à l’usage de barils d’explosifs par le régime, extrait les victimes des décombres et leur prodigue les premiers secours. Son issue victorieuse a deux conséquences. Elle est composée de différents groupes et brigades locales, formés au départ par des civils qui ont pris les armes. Quand un mouvement populaire veut mettre un terme à une dictature, en renversant une dynastie au pouvoir depuis plus de 40 ans, si ce n’est pas une révolution, ce mot n’a plus de sens. Ils alimentent un discours de résistance, tout en n’hésitant pas à combattre férocement les principaux acteurs palestiniens, au Liban dans les années 1980, et en Syrie pendant la révolution, notamment dans le camp de Yarmouk. Elle a proclamé en juin 2014 un « Califat » sur une grande partie du territoire syrien et irakien et contrôle toute la moitié orientale de la Syrie le long de la frontière avec l’Irak, berceau et base du mouvement. Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires. – Rapport César : On retrouve également d'autres forces islamistes présentes dans le pays comme Ahrar al-Cham (des Frères musulmans) et le nouveau Front al-Nosra, devenu le Front Fateh al-Cham, ancienne branche syrienne d'al-Qaïda. La reprise d'Alep par le régime en décembre dernier a notamment été rendue possible par l'aviation russe et ses bombardements quotidiens - également sur des civils. La sécheresse de 2006 à 2010 a enfin provoqué une montée des prix et poussé 1,5 millions de personnes à rejoindre les périphéries des villes. Leurs forces militaires sont composées de combattants locaux, appartenant au PYD, branche syrienne du PKK kurde de Turquie, d’origine communiste. La guerre en Syrie, débutée en 2011, a fait plus de 320 000 morts et cinq millions de réfugiés, principalement dans les Etats voisins. Beaucoup voient dans cette reculade le tournant de la guerre en Syrie. D’ailleurs, lors de la conférence de l’opposition qui s’est tenue à Riyad le 10 décembre 2015, la Coalition nationale syrienne s’est opposée à la présence du PYD estimant que son attitude était ambiguë et faisant valoir qu’il ne combattait pas le régime mais s’était au contraire opposé aux groupes rebelles. Cela semble bien difficile compte tenu de tout ce que l’on vient de mentionner. Du côté des groupes terroristes, Daesh "tenait la vallée de l'Euphrate" mais l'organisation est très affaiblie sur le terrain. Les Conseils locaux : Dans la plupart des quartiers ou des villages des zones contrôlées par l’opposition, les habitants ont mis en place des conseils civils pour gérer la vie quotidienne : les services municipaux, la justice, la santé, la distribution de l’aide. De la même manière, les Assad ont perçu le potentiel de la cause palestinienne pour leur propre survie. Quel est le résultat de l’intervention du Hezbollah libanais, de l’Iran et de la Russie dans la guerre aux … Il a opposé une fin de non-recevoir aux réformes réclamées par la population au début de la révolution en répondant par une répression féroce et systématique. Les Syriens s’étaient enthousiasmés pour le renversement des dictatures de Ben Ali puis de Moubarak. Leurs hélicoptères larguent quotidiennement des barils explosifs sur les zones rebelles, faisant des dizaines de victimes civiles. C’est la thèse du régime qui, dès les premiers jours de la révolte, crie au complot en accusant des « extrémistes terroristes à la solde de l’étranger ». Protégé par Hafez Al-Assad, le mouvement d’Abdullah Öcalan est finalement chassé de Syrie en 1998, suite à des menaces turques. Ses promesses d’aide politique, militaire et même humanitaire n’ont souvent pas été tenues. Résultat : une augmentation des chômeurs et laissés pour compte. Elles ont été durement réprimées. Nous l’avons vu, l’escalade de la répression armée est la première clé de la survie du régime qui n’a reculé devant rien. Créée mi-2011, l’Armée syrienne libreétait la principale force armée opposée au régime de Bachar el-Assad et à l’armée régulière au début de La répression de l’armée syrienne passe alors du fusil au canon. Il a fait de ses diverses apparitions médiatiques une véritable campagne de communication. Il a par ailleurs instrumentalisé les minorités, prétendant que s’il interdit tout pluralisme politique, il protège une certaine pluralité religieuse et ethnique. Jérusalem est d'ailleurs accusé d'avoir mené une frappe contre une infrastructure militaire éminemment stratégique dans la nuit de mercredi à jeudi, détruisant le laboratoire qui servait à confectionner les armes chimiques. Reposant depuis 40 ans sur un système sécuritaire verrouillé et la domination d’un clan familial accaparant les ressources politiques et économiques du pays, le régime de Bachar Al-Assad ne veut rien céder. Des civils prennent les armes pour défendre leurs quartiers et villages contre les exactions de l’armée et des forces de sécurité. 2 – L’opposition armée syrienne, appelée au début « Armée syrienne libre » (ASL), dite aussi « rébellion » ou « insurgés », n’a jamais réussi à se constituer en une force coordonnée et centralisée. On parle de « répumonarchie ». Ces zones régulièrement bombardées par l’armée du régime sont particulièrement visées depuis septembre 2015 par l’aviation russe, poussant une grande partie de leur population à fuir, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Son train de vie était scandaleusement affiché. Le retrait du régime des enclaves kurdes à l’été 2012 – les 3 cantons que sont Qamischli, Kobané, Afrin – a profité au PYD. La majorité sunnite de la population (72 %) accepte mal la domination politique et militaire d’une communauté minoritaire, qui lui dénie l’accès à tout poste de responsabilité. La situation en Syrie est complexe. Les fonds des gouvernements mais aussi de sponsors privés des pays du Golfe ont largement contribué à cette islamisation. au moins 29 combattants des forces kurdes et 10 civils ont été tués par les frappes aériennes et les tirs d'artille Aujourd'hui, Bachar al-Assad, grâce à ses alliés, contrôle "la Syrie utile, et 80% de la population", explique encore Gérard Chaliand. La corruption était généralisée, alors qu’une grande partie des Syriens vivaient dans la pauvreté. Ce n’était donc plus une révolution mais une guerre civile ? l’EI s’empare de la … Syrie : qu'est-ce que le gaz sarin, la substance neurotoxique qui a tué 87 personnes ? Le temps démocratique a permis de nombreuses évolutions en France depuis. Il fallait une étincelle. Ils expriment leur créativité et leurs opinions à travers leurs œuvres littéraires ou artistiques qui connaissent un développement formidable depuis le début de la révolution. Le président syrien est responsable des violences commises par son armée, qui ont abouti à la destruction d’une grande partie de la Syrie, à la mort de centaines de milliers de civils et au déplacement de millions de Syriens hors du pays et à l’intérieur. Fortement dépendante de l’aide extérieure pour son financement et son équipement, elle a été dominée petit à petit par les islamistes plus ou moins radicaux. Chacun des trois principaux acteurs – régime, opposition, Daech – prétend à une victoire totale et donc à la défaite totale des deux autres. Par ailleurs, la Turquie observe avec beaucoup d’inquiétude la montée en puissance des YPG, qui, pour Ankara, ne sont que le prolongement du PKK. L’éclatement géographique et surtout les défis auxquels sont confrontés les opposants expliquent des divergences d’approche et les divisions. Syrie : Résumé du conflit Une nation divisée : Depuis mars 2011, une guerre civile oppose en Syrie les opposants et les partisans du régime de Bachar el-Assad. En conséquence, si une partie de la communauté kurde a rejoint la révolution, on a généralement assisté, dans les régions à forte population kurde, comme la Jézireh, à des accommodements avec le régime. Six années que le pays est divisé, déchiré, bombardé et que les civils se trouvent au milieu des combats qui opposent les différentes forces armées en présence. Le groupement des « Amis du peuple syrien », qui comprend plus d’une centaine de pays arabes, occidentaux et autres n’a cessé de faillir à ses engagements. Certains sont passifs mais d’autres agissent dans des cadres divers sur le terrain, auprès de la population, pour exprimer leur vision d’une autre Syrie. Pour l'État hébreux, il n'est pas question de laisser l'Iran et le Hezbollah, deux ennemis du pays, se développer sous leurs yeux, comme l'a expliqué l'ancien chef du renseignement militaire israélien sur Twitter. La seconde est de convaincre les Américains que les YPG sont indispensables à la lutte contre l’Organisation de l’État Islamique, alors même que le PKK est considéré comme une organisation terroriste par Washington. diplomatie.gouv.fr – La torture dans les centres de détention du régime syrien, – Rapports Human Rights Watch et Amnesty : La « militarisation » de la révolution est un tournant très controversé, y compris parmi les opposants syriens. Une vision alternative : la Syrie se défend face à une agression organisée par l'impérialisme sioniste, la CIA, les saoudiens/qataris qui veulent leur … Ils sont encore nombreux les combattants qui veulent renverser la dictature afin de permettre aux Syriens de déterminer eux-mêmes quel gouvernement ils veulent pour leur pays. La libéralisation des années 80 a été incapable de favoriser l’activité économique privée ni de stimuler l’emploi. Pour comparaison, lorsque le Parti Ba’ath prenait le pouvoir en Syrie pour ne plus le quitter, la France était présidée par le général De Gaulle ! Il s’est également débarrassé des opposants kurdes prêts à rallier la révolution, comme Mechaal Tamo, assassiné en octobre 2011. Certains d’entre eux ont inauguré des pratiques démocratiques inconnues dans la Syrie des Assad, en organisant des élections et un système de prise de décision collégial. Après cinq années de combats sur son territoire, la Syrie est devenue bien plus que le théâtre d’une sanglante guerre civile. L’embellie économique tant vantée par le pouvoir – et largement exagérée dans les chiffres – n’a profité qu’à une bourgeoisie des villes proche du régime. Pas en Syrie. Depuis son arrivée au pouvoir en effet, Bachar Al-Assad et sa femme offrent une image calculée à l’Occident : celle d’un couple moderne, occidentalisé (ils se sont rencontrés à Londres où il étudiait l’ophtalmologie), civilisé ! L’armée régulière cède sous la pression de l’offensive rebelle et se retire aussi de larges portions du nord-ouest du pays, autour d’Alep et d’Idlib. Cette carte est d’ailleurs utilisée par le régime pour affaiblir le CNK (Conseil national kurde), agissant de concert avec l’opposition syrienne réunie au sein de la Coalition nationale syrienne. Majoritaires dans la population comme parmi les exilés, les Syriens qui réclament la chute du régime de Bachar Al-Assad n’ont pas réussi à constituer un front politique représentatif, cohérent et uni avec une stratégie claire et réaliste. Le pays compte 23 millions d’habitants et une superficie de 185 000 km². Les Syriens avaient des raisons légitimes de se révolter contre un système de gouvernement tyrannique et corrompu qui s’imposait à eux depuis plus de 40 ans. C’est l’explication principale de la durée du conflit en Syrie. Sur l’échiquier politique : mieux comprendre les camps qui se disputent la Syrie. "La politique de répression du président Bachar al-Assad a été extrêmement efficace puisqu'aujourd'hui, nous n'avons plus d'alternative à son pouvoir", constate vendredi 12 mars sur franceinfo Fabrice Balanche, maître de conférence à l’Université Lyon 2 et spécialiste du Proche-Orient.Il fait le bilan des dix ans de guerre en Syrie.Le conflit avait débuté en mars 2011. Le 15 mars 2011, dans le sillage du Printemps arabe, un mouvement de protestation éclate en Syrie, gouvernée d’une main de fer depuis 40 ans par la famille Assad. Le soutien financier aux groupes insurgés prend de l’ampleur à partir de 2012, avec des fonds privés syriens ou arabes, puis avec l’arrivée de fonds privés des milieux intégristes des pays du Golfe.
Produit Explosif 7 Lettres, Maouloud 2021 Mali, Tnt Shows 2021, Horaire De Prière Ramadan 2020 Bruxelles, Le Loup De Wall Street Streaming Amazon Prime, Ziggy Marley Film, Back Musique Définition, Trilogie Du Mariage Charlotte Byrd, La Légende D'hercule,