guerre du liban combattants
En juin-juillet 1988, des groupes palestiniens dissidents, appuyés par la Syrie, achèvent de déloger l'OLP de Chatila et Bourj El Barajneh[34]. Olfa Lamloun, « Amal vs Hezbollah », in Franck Mermier et Christophe Vatin (dir. La pierre angulaire de cette vaste opération, dont les besoins sont évalués à 10 milliards de dollars, est la reconstruction du centre-ville de Beyrouth. WWIII : C'est reparti pour Israël et Moscou au Moyen-Orient, les combattants sont tellement nombreux qu'une nouvelle guerre incluant la Syrie et le Liban est à l'Œuvre. Prise au milieu des combats, la force multinationale quitte le Liban en février 1984. Les affrontements directs et indirects (par milices interposées) entre Syriens et Israéliens dominent cette phase de la guerre. La France commence, à ce moment, à fournir de l'aide humanitaire aux deux parties ; mais étant donnée son amitié traditionnelle avec les maronites, ce geste paraît suspect aux yeux des musulmans[réf. En septembre, le pays a deux présidents du Conseil, le chrétien Michel Aoun et le sunnite Salim el-Hoss ; le 9 octobre 1988, les hommes des Forces libanaises de Samir Geagea s'emparent sans combat des positions tenues par les partisans d'Amine Gemayel et obligent l'ex-président à s'exiler[41]. Après l’intervention israélienne de 1978, une résolution crée la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban), qui prend position au Sud du fleuve Litani pour surveiller le retrait des troupes israéliennes, rétablir la sécurité et garantir l’autorité du gouvernement libanais. The commanders of the Phalangists arrived for their first coordinating session regarding the entry of their forces into the camps at about 11:00 a.m. on Thursday, 16.9.82, and met with Major-General Drori at the headquarters of one of the divisions. Dans les années 1970 le Liban traverse une crise socio-économique. La position indépendantiste d'Aoun était mal vue tant à Damas qu'à Washington, et les Syriens se sont opposés à sa nomination. Le 3 juin 1982, un commando de l’organisation terroriste palestinienne d'Abou Nidal tente d'assassiner l'ambassadeur israélien à Londres, Shlomo Argov, le blessant grièvement. Les politiques ne se limitent pas au partage du pouvoir : la gestion des entreprises publiques est confiée aux partisans et aux proches. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe. Le fait qu'une nouvelle génération de jeunes soit séduite par un imaginaire héroïque de la guerre en temps de paix met en évidence les dangers de négliger la réhabilitation des anciens combattants Juin 1982 Combattants palestiniens au Liban-Sud pendant l’invasion israélienne. Mais un cessez-le-feu américain prend place. Expulsé des zones Beyrouth-Est en 1985, ce groupe de 2 000 combattants était Au début de la guerre, le Front libanais (maronite) regroupe plusieurs milices : la Phalange de Pierre Gemayel aligne 15 000 hommes, les « Tigres » de Camille Chamoun, 3 500 ; en face, le PSP de Kamal Joumblatt, principale force du camp palestino-progressiste, n’a guère que 3 000 combattants ; la gauche est donc en nette infériorité jusqu’à l’entrée en action de l’OLP au début de 1976, qui renverse la balance[21]. J’ai souhaité, par l’intermédiaire de M. Joël Godeau, Consul Général de France, vous adresser ce message à l’occasion du déjeuner organisé ce samedi 4 février par la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur, section Liban, et l’Amicale des Anciens Combattants. Ces combattants, et des troupes de l’OLP, que les médias appellent les forces palestino-progressistes, lancent une offensive commune contre le réduit chrétien au Mont-Liban. Face à ces attaques, Israël multiplie les opérations en territoire libanais : on en a compté 3 000 entre 1968 et 1974. Malgré cette dilution démographique, les maronites ont semblé détenir la conviction de jouer le rôle prépondérant dans le nouvel État, en raison de leur ascension culturelle progressive (débutée du temps de l'émirat) et le soutien de la France mandataire. Ces représailles alimentent le sentiment anti-israélien et pro-palestinien au Liban[2]. L'accord de Taif affirme la restauration de l'autorité de l'État jusqu'aux frontières libanaises reconnues internationalement, ce qui implique la fin de l'occupation israélienne et l'interdiction de toute annexion de tout ou partie de son territoire par l'un des ses voisins. Dans ce contexte, la dette publique s'accroît considérablement. deux attentats suicides frappent les contingents américains et français venus pour le maintien de la paix au Liban. Si la Guerre du Liban (1975-1990) est le résultat de fractures sociales, économiques et politiques, parmi lesquelles une unité nationale fragile entre communautés chrétiennes et musulmanes, elle tire également ses origines des tensions géopolitiques où s’entremêlent les intérêts palestiniens, israéliens, arabes et occidentaux. La deuxième phase s'ouvre avec l'assassinat du leader druze Kamal Joumblatt (mars 1977). La population chrétienne quitte en masse la montagne, les attentats anti-israéliens se multiplient. Le lendemain, l'aviation israélienne bombarde massivement des bureaux de l’OLP à Beyrouth, tuant entre 200 et 300 personnes, principalement des civils libanais, et en blessant plus de 800[10]. Le 21 août, à la suite d'un accord américain, l'OLP quitta Beyrouth sur des navires de la Marine nationale française sous surveillance internationale (arrivée du premier contingent, français, le 21 août ; départ du dernier contingent, français, le 13 septembre). Cet attentat est attribué au Dawaa, parti chiite irakien à l'origine mais qui avait développé des branches au Liban et dans la péninsule Arabique et dont plusieurs membres rejoindront le Hezbollah[32]. Les affrontements politiques tournent donc le plus souvent autour d'une rivalité de clans. Au lieu de se pencher sur les origines du conflit et d'en tirer souvent l'idée d'une prédisposition à la guerre des communautés libanaises alimentée par l'étranger, il est nécessaire d'étudier la dynamique du processus conflictuel lui-même. Il traduit aussi le compromis réalisé par la communauté maronite alors majoritaire à 80 % dans le Mont-Liban et sur la plaine de Beyrouth, et qui dans le nouvel État du Grand Liban ne représente plus que 48 % de la population. Union Fédérale des Associations Françaises d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre Fédération Départementale du Var U.N.A.C.I.T. La « guerre des camps » fait plusieurs milliers de morts palestiniens et libanais, Sabra est totalement détruit, Chatila à 85 %, Bourj El Barajneh à 50 %. Le nouveau président, Amine Gemayel, rappelle alors la force multinationale, composée de soldats américains, français et italiens. Pour les chrétiens, la situation est grave. La communauté chiite est la plus pauvre, tandis que les fortunés se trouvent chez les Grecs orthodoxes et que les classes moyennes sont chez les maronites. Aucune confirmation ne peut être obtenue. 1970-71: chassés de Jordanie, les combattants palestiniens de l'Organisation de libération de la Palestine ... Cet évènement marque le début de la guerre du Liban qui durera 15 ans. Les Israéliens se redéploient dans le Sud, les affrontements entre factions rivales font rage. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Des jeunes Libanais, suivent l'enseignement paramilitaire et idéologique des camps palestiniens, tandis que l'hostilité envers les Palestiniens s'étend chez les maronites[1]. Le pays est en proie à l'anarchie (règlements de compte, exodes, massacres). Il en résulte que le nouveau pays compte officiellement dix-sept communautés, chacune ayant un droit privé spécifique. Parmi les chrétiens, les maronites sont les plus nombreux. Sous l'égide de la Syrie, les chefs des grandes communautés politiques et militaires acceptent de constituer un gouvernement d'union nationale (mai 1984), présidé, jusqu'à son assassinat en juin 1987, par Rachid Karamé, personnalité sunnite influente. Tripoli, la grande ville du Nord, sous autorité syrienne depuis 1976, avait été jusque-là peu touchée par le conflit. Les forces politiques qui dominent la scène libanaise ne sont pas des partis au sens moderne du terme, mais plutôt des rassemblements autour d'un notable, épaulé par ses hommes de main, les abadays, recrutés sur une base communautaire et locale. Dans l'après-midi, les miliciens des phalanges libanaises (Kataëb) attaquent un autobus de militants palestiniens revenant du camp de Sabra par la même rue et tuent 27 d'entre eux ; dans la journée, les affrontements se généralisent, Palestiniens et phalangistes dressent des barricades et s'affrontent au fusil et à la roquette[8]. La force multinationale battit en retraite en février 1984. Ce processus a fait émerger un " système de guerre " qui a ses propres acteurs et se structure comme une contre-société. Le Parlement libanais, réuni dans la ville saoudienne de Taif à l'initiative du comité tripartite arabe regroupant l'Algérie, l'Arabie saoudite et le Maroc, tente de trouver une solution politique. De mai 1985 à février 1987, la milice Amal, appuyée par la Syrie, entreprend d'éradiquer l'organisation de l'OLP au Liban : les camps de Sabra, Chatila et Burj El Barajneh sont assiégés, bombardés, privés de nourriture et de médicaments. À ce jour, trois arrêtés fixent la liste des unités combattantes au titre de leur participation à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) ; le premier, du 16 décembre 1998, pour la période allant du 23 mars … L'ALS, forte de 3 000 hommes en 1990, est directement financée par Israël. Si la Guerre du Liban (1975-1990) est le résultat de fractures sociales, économiques et politiques, parmi lesquelles une unité nationale fragile entre communautés chrétiennes et musulmanes, elle tire également ses origines des tensions géopolitiques où s’entremêlent les intérêts palestiniens, israéliens, arabes et … Puis en 1972, des opérations militaires et des représailles entre Israéliens et Palestiniens sur le territoire libanais … Les Libanais conservateurs chrétiens craignent pour la cohésion nationale, alors que les Arabo-Palestino-progressistes, en majorité musulmans, sont solidaires de la résistance. La dernière modification de cette page a été faite le 5 mai 2021 à 12:38. Les deux mouvements chiites montrent une divergence de plus en plus marquée. Beyrouth est vite divisée le long de la fameuse ligne verte. Le rapport de la commission d'enquête israélienne Kahane met en évidence que les services israéliens savaient que les phalangistes avaient pour intention d'appliquer des méthodes violentes, et qu'ils étaient au courant de massacres de femmes et d'enfants perpétrés par ces factions[15]. Beaucoup interprétèrent cette évacuation comme la victoire maronite de la guerre. Les clivages communautaires sont souvent dépassés par la misère et la prolétarisation, et la mobilisation syndicale et politique s'amplifie. Le retour au calme dans la majeure partie du pays n'est pas la seule condition pour un redémarrage économique qui reste tributaire de la situation politique. À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout les attaques de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs. Finalement, le général chrétien Michel Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise, est nommé président d'un Conseil des ministres intérimaire. Le 16 juillet 1981, des roquettes palestiniennes tuent trois civils israéliens. Le lien entre l'appartenance communautaire et la représentation politique s'est amorcé dans la montagne avec la fin de l'émirat, quand le système féodal a été remplacé par un système confessionnel, et a été entériné sous le mandat français. Les Israéliens devaient contrôler le périmètre des camps de réfugiés et apporter un soutien logistique alors qu'une section des phalangistes dirigée par Élie Hobeika aurait pour mission d'entrer dans les camps. Les affrontements eurent aussi lieu dans les montagnes du Chouf. En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés. L'OLP va profiter de l’environnement démocratique existant au Liban, ainsi que de la nature multiconfessionnelle fragile du pays lui permettant de donner au conflit un habillage inter-libanais et rendant impossible la maîtrise de la présence palestinienne au Liban[réf. En 1994, les prix des services ont enregistré une relative hausse alors que le revenu moyen est faible[42], et les distorsions sont profondes : l'inflation touche beaucoup plus les salaires et les rentes fixes que les revenus mobiles ou provenant des ventes. Bien vite, des représailles puis des violences religieuses éclatent. Cependant, le retard des aides et les difficultés du recours au financement externe de la reconstruction limitent l'investissement public. Durant les deux nuits suivantes, l'armée israélienne permet aux phalangistes d'entrer dans les camps[17] de réfugiés de Sabra et Chatila situés à la sortie de Beyrouth pour combattre les terroristes palestiniens. Désormais, Bachir Gemayel préside au commandement de la milice de la région, les Forces libanaises, et substitue sa loi à celle de l'armée et de la police. Il l'adjure de parler en ce sens au Premier ministre du Liban. Pour éviter de nouveaux affrontements, le parlement élit immédiatement Elias Hraoui à sa place. Celui-ci proclame l'État du Liban libre chrétien (avril 1979) et constitue, avec une fraction chrétienne dissidente de l'armée et des milices chiites, l'armée du Liban du Sud (ALS) équipée par Israël. Aucune confirmation ne peut être obtenue. Plusieurs membres d'Amal, désapprouvant cette guerre inter-arabe, quittent cette organisation pour passer au Hezbollah. [image:1,l]Les débordements de violence qui ont éclaté à Tripoli, ville du nord du Liban, ce week-end, ... soutenant les combattants locaux dans une lutte moins coûteuse et plus facilement gérable que ne pourrait l’être une guerre ouverte dans la capitale libanaise. Cette population, musulmane à 80 %, s'installe dans le long terme au Liban, et fragilise la convention nationale. L'accord interlibanais de Taif et la fin de la guerre (1989-1990). Les camps de réfugiés servent de base d’entraînement militaire et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations contre les villages du nord d'Israël et des attentats et prises d'otages à l'étranger. Cet accord permet aux Palestiniens de s'organiser militairement au Liban et d'y créer — selon leurs adversaires — un véritable État dans l'État. Celles-ci entrent dans Beyrouth en novembre. Le pays, né ainsi en 1920, est multiconfessionnel. Le 16 septembre 1982, le Parti communiste libanais et deux autres partis de gauche, l’Organisation de l'action communiste au Liban et le Parti d'action socialiste arabe, créent le Front de la résistance nationale libanaise, ou Jammoul selon l’acronyme arabe[14]. Durant les longues années de la guerre civile libanaise, Abla Barotta et sa famille se précipitaient au sous-sol pour se mettre à l'abri des bombardements et des tirs d'obus. 1975-1990, Le Liban en guerre, Stéphane Malsagne, Dima De Clerck, Belin. Prenant position par étapes dans toutes les régions du pays, l'armée libanaise, aidée par les troupes syriennes, confisque leurs armes lourdes aux milices. Il s’appelle l’immeuble Barakat, du nom de la famille qui l’a construit en 1924, et a été occupé par diverses milices pendant la guerre civile du Liban (1975-1990). Des accrochages et des représailles s'ensuivent entre Palestiniens et Phalangistes. La fracture se fait entre les conservateurs chrétiens, dirigés par les phalangistes, et ce que l'on appelle alors la gauche libanaise, constituée des Palestiniens, des Druzes (parti socialiste progressiste de Kamal Joumblatt, créé en 1949), des baassistes, des communistes et des musulmans, tant sunnites que chiites. Toutefois, les relations libano-syriennes, « tirant leur force du voisinage, de l'histoire et des intérêts fraternels communs », sont qualifiées de « particulières ». Le « samedi noir », après la découverte de quatre chrétiens tués à coups de hache en décembre 1975, des phalangistes enragés par la mort de leurs compagnons tuent près de 600 musulmans près du siège de leur parti. En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel est sur sa fin, et le vote des députés pour un nouveau président est empêché par les milices. Habitée par des druzes, des sunnites et des chrétiens, la région avait jusque-là été épargnée par la guerre. ), Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Expédition française en Syrie (1860-1861), Intervention militaire israélienne au Liban de 1982, Front national de la résistance libanaise, Organisation de l'action communiste au Liban, Fractions armées révolutionnaires libanaises, Front populaire de libération de la Palestine, Front démocratique pour la libération de la Palestine, Force multinationale de sécurité à Beyrouth, découpages des anciennes possessions de l'Empire ottoman, massacrent la plupart de ses habitants chrétiens, attentat-suicide contre l'ambassade américaine, camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, « The Strategic Logic of Suicide Terrorism », Article sur l’accentuation des disparités sociales dans les années 1980 et 1990 au Liban, par Ibrahim Maroun, Incident de frontière israélo-libanais de 2010, « Liban, mémoires de guerre, désirs de paix », La guerre du Liban, article de la revue X-Passion, http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/region-liban-chrono, Témoignage d'un avocat français sur les massacres de civils lors de la guerre du Liban, Intervention alliée pendant la guerre civile russe, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Interventions militaires des États-Unis dans le monde, List of the lengths of American participation in major wars, Acquisitions territoriales des États-Unis, Covert United States foreign regime change actions, Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis, Intervention militaire israélienne au Liban, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza, Accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, Plan de désengagement des territoires occupés, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Liban&oldid=182604417, Article manquant de références depuis août 2020, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Conflit israélo-arabe/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les inégalités sociales et économiques présentent un double caractère régional et confessionnel. Les milices libanaises phalangistes entrent dans les camps pour les « nettoyer » des combattants palestiniens. Cet évènement marque le début de la guerre du Liban … La prise d’otages devient aussi une véritable industrie, obéissant aux motivations les plus variées : extorquer une rançon, faire libérer un parent ou partisan prisonnier, intimider ou se venger d’une famille adverse ; selon un recensement fait en 2000, il y aurait eu 17 000 Libanais disparus définitifs par enlèvement pendant la durée de la guerre civile ; les enlèvements d’étrangers, surtout occidentaux, ne débutent qu’en 1984 et sont beaucoup moins nombreux (98 personnes de 1984 à 1990)[24]. Par la suite, un Libanais, Habib Chartouni, fut arrêté sous de sérieuses présomptions. Pendant ce temps, le commandant de la région nord de Tsahal rencontre le commandant en chef de l'armée régulière libanaise. Fondé par Pierre Gemayel en 1936, sur le modèle non pas idéologique, mais organisationnel des partis fascistes européens, il mobilise les couches moyennes maronites autour d'objectifs sociaux et de la défense du Liban chrétien. Les milices palestino-progressistes sont financées par l’OLP, la Libye (PSP et Mourabitoun sunnites) et la Syrie (Amal)[26]. Le redémarrage économique, plus lent que celui de la fin des années 1970, a cependant des effets durables : le Liban a le meilleur revenu par habitant parmi les pays arabes non pétroliers. Les milices, tour à tour appuyées par l'Iran, la Syrie, l'Iraq, la Jordanie, l'Égypte, l'Arabie saoudite et Israël, ont même leurs propres moyens d'information. La révolution islamique iranienne avait eu un profond écho dans cette population humiliée. En effet, cet accord consacre le droit des fedayins à mener, à partir du territoire libanais, des opérations militaires et des attaques dans le cadre de leur lutte nationale armée et tout en respectant, ajoute le texte, la souveraineté de l'État libanais. Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine TOE AFN Tchad Liban Nouméa Section Toulon Walid Joumblatt Cependant, les Libanais admettent généralement que la guerre civile a commencé le dimanche 13 avril 1975. Il est partisan d'un Liban fédéré, placé sous le signe du « pluralisme culturel », c'est-à-dire de la décentralisation culturelle, administrative, voire politique. Le gouvernement du président Gemayel affecte de ne pas tenir compte de l'opposition de Damas à ses négociations avec Israël. Conformément à l'accord, une élection présidentielle a lieu le 13 novembre, à l'issue de laquelle le député maronite René Moawad est élu par les députés, mais, celui-ci ayant été assassiné le 22, il est remplacé, le 25, par Elias Hraoui. L'enseignement, conçu sur une base académique, n'est pas relié aux besoins économiques, et les enseignements universitaires et techniques sont dispensés sans aucun contact avec les secteurs de production. Mais les deux mouvements sont aussi rivaux pour prendre le contrôle des régions du Sud à mesure du retrait israélien[36]. Les Archives militaires. Le 3 octobre 1985, la Syrie impose un accord entre le Tawhid et les quatre milices du camp adverse, PSNS, PCL, Baas libanais et Parti arabe démocratique (PAD)[29]. Cette situation est à l'origine de tensions qui se manifestent à propos de l'emploi des jeunes. La perspective de voir affluer des capitaux arabes pour participer aux opérations de promotion immobilière est un autre atout. Contexte historique : une unité nationale fragile, Les forces politiques au pouvoir : le clientélisme, Les conséquences de la guerre israélo-palestinienne, Contexte immédiat : la montée des périls (1966-1975), La guerre du Liban : première phase (1975-1982), Le Liban déchiré et l'intervention armée des États voisins, L'intervention israélienne de 1982 et ses conséquences, La guerre du Liban : seconde phase (1982-1990), Le début du mandat d'Amine Gemayel : une présidence fragile, L'appel à la Syrie et la résistance du général Aoun, L'accord de Taëf et les derniers combats (1989-1990), La reconstruction du Liban sous la tutelle de la Syrie (1990-2005), Les reprises d'affrontements après les accords de Taëf, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème, lui permettant de donner au conflit un habillage inter-libanais et rendant impossible la maîtrise de la présence palestinienne au Liban, « préserver le statu quo et mettre en échec les ambitions des Palestino-progressistes », brutalement privés de protection et d'encadrement, Quelques heures après l'entrée des phalangistes dans les camps, le chef des services de renseignements de Tsahal reçoit une information parlant de 300 morts à Sabra et Chatila. Tandis que la Syrie fait régner un ordre minimal dans le Nord et la Bekaa, au prix d'une lourde taxation sur toutes les productions, y compris la culture du haschich, les milices jouissent d'une liberté proche de l'anarchie, et les rivalités sont souvent résolues de manière expéditive comme en témoigne l'assassinat en 1977 du chef charismatique du mouvement national, Kamal Joumblatt. Les séquelles de ce conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. Audio 49:30 . Olfa Lamloun, « Amal vs Hezbollah », dans Franck Mermier et Christophe Vatin (dir.). Au bout du compte, les violences de la guerre civile et religieuse libanaise auraient fait 150 000 morts, 17 000 disparus et des centaines de milliers d'exilés et de déplacés[réf. Depuis son entrée en guerre aux côtés de Bachar Al-Assad en Syrie – officielle en 2013 –, l’organisation chiite libanaise armée a pris de l’envergure. L'indépendance fut reconnue par la France libre, le 22 novembre 1943. Journal de l'Association des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre (Région de l'Est) Publication disponible de 1919 à 1940 dans Gallica et de 1946 à 1958 dans Gallica intra muros en bibliothèque de recherche. Guerre civile qui impliqua, par le jeu des alliances, ... Yasir Arafat, à la tête de 4 000 combattants palestiniens, quitte Beyrouth pour Tunis. Trois semaines plus tard, le 14 septembre 1982, une énorme bombe fut placée dans le quartier général phalangiste, tuant le président Bachir et 60 de ses partisans. Le terrain était fertile pour un message rejetant l'impérialisme occidental, et sa volonté de lutter pour sa cause transforma le « mouvement des déshérités », futur Hezbollah, en une véritable force de résistance libanaise qui, gagnant en popularité dans l'ensemble des communautés du Liban, engagea la lutte contre l'occupant israélien et contre ceux qu'il considérait comme ses soutiens. Le service départemental des Alpes-de-Haute-Provence a participé, vendredi 9 avril 2021, à l’organisation de la fête d’anniversaire de Célestin Feuga pour célébrer ses 100 ans. En 1948, lors de la guerre israélo-palestinienne à la suite de la naissance de l'État d'Israël, environ 140 000 Palestiniens se sont réfugiés au Liban. Les contributions volontaires des grandes familles maronites, chiites ou druzes sont rapidement insuffisantes pour financer la guerre : dès 1976, la milice phalangiste procède au pillage du port de Beyrouth, ramassant un butin estimé entre un et deux milliards de dollars ; peu après, les phalangistes et les milices palestiennes s’entendent pour piller le centre-ville et les souks de la capitale, avec un butin comparable ; les coffres-forts des banques sont également dévalisés ; à ces grandes opérations, s’ajoute un racket quotidien de familles aisées, une « fiscalité milicienne » sur les échanges et une contrebande massive, échappant aux douanes officielles ; le trafic de drogue représenterait à lui seul entre 0,7 et 1 milliard de dollars par an[22]. Des milliers de civils maronites ou chrétiens sont contraints à quitter leurs villages en rejoignant l'enclave de Deir El kamar, sous crainte d'être massacrés (certains villages ont perdu plus de 70 % de leur population) jusqu'à ce que les Américains, lors de la bataille de Souk El Gharb en septembre 1983, bombardent les positions druzes et négocient un nouveau cessez-le-feu. Leurs disciples commencent à prêcher et à entraîner les plus démunis. Israël et la Syrie semblent à la veille d'un affrontement direct total. En septembre 1983, les Syriens et les Israéliens renforcent leurs dispositifs respectifs au Liban ; les milices chrétiennes, appuyées par les Israéliens s'opposent aux Druzes, soutenus par les Syriens, mais pro-syriens et pro-palestiniens se combattent également dans le Nord. Il bénéficie d'un soutien quasi unanime de la population, qu'elle soit chiite, sunnite ou chrétienne. Nombreux sont les Libanais, en particulier chrétiens, qui y voient l'établissement d'un protectorat syrien sur leur pays et récusent du coup la légitimité du nouveau régime. L'ébauche d'une solution mettant fin à la guerre est longtemps bloquée par le désaccord de fond sur les priorités à observer. Cependant, le problème n'est pas résolu entièrement. Les États-Unis, en reconnaissance du soutien apporté par la Syrie de Hafez-al-Assad contre l'Irak lors de la guerre du Golfe, l'autorisent à intervenir aux côtés de l'armée libanaise pour se débarrasser d'Aoun. Ce tracé géographique a été souhaité par le patriarcat maronite en vue d'assurer la viabilité économique du futur État, à travers les ressources agricoles des plaines de la Bekaa et du Akkar, greniers historiques de la montagne. Comment ajouter mes sources ? Les États-Unis offrent un soutien financier pour la reconstruction de l'administration, des infrastructures et de l'armée. L’invasion du Liban par l’armée israélienne en 1982 marque le début de l’opération «Paix en Galilée». Les maisons d'édition et les quotidiens, ainsi que les nouvelles organisations politiques, se multiplient. « C'est important, vous devriez agir maintenant. Très vite la situation se dégrade : l’OLP réplique par des tirs de roquettes sur le Nord d’Israël, entraînant de nouveaux bombardements de ses positions par Tsahal.
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