la jérusalem céleste des chrétiens
Enfin, prolongeant l’argumentaire théologique par des visions de poète, l’Apocalypse de Jean décrit la Jérusalem céleste, “ la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel de chez Dieu ” (Ap 21,2). Les armées perses parviennent à franchir l'Euphrate en 610, au moment même où Héraclius prend le pouvoir à Constantinople. En continuant à naviguer sur ce site sans modifier le paramétrage de votre navigateur vous consentez à l'utilisation de ces cookies. Il mesura aussi la muraille : cent quarante-quatre coudées de hauteur, selon la mesure ordinaire qu'il utilisait. (Bulletin d'Information Biblique). Paul a défini une première étape; Jérusalem n’est plus nécessaire. Pour Marc, cela se voit à plusieurs indices, de plus en plus marqués depuis l’entrée de Jésus à Jérusalem jusqu’à sa mort. Jean, l'ayant vue descendant sur la terre, a décrit sa gloire aux églises. Les pierres et les differentes couleurs figurent à la fois la solidité et la splendeur, ce qu'elles reflètent est la gloire divine[4]. D u temple de pierres à la Jérusalem céleste au temple de l’esprit, de l’exil extérieur, à la voie intérieure. Tout le « peuple de Dieu » est concerné par cette Jérusalem céleste, représentation parfaite de l’Eglise terrestre, que l’on risque d’oublier en lisant cette description merveilleuse et étincelante. 11 : 10, 14). En effet, ce livre est comme tendu entre Jérusalem, ville du début du livre, et Rome, cœur de l’empire, horizon de la marche des Apôtres, terme du livre. Jésus s’y rend pour la fête de la Pâque et y vit ses derniers jours sur terre, jusqu’à sa crucifixion et sa résurrection. Mais à partir de 1863, date à laquelle des fouilles sont entreprises sur le site même de la ville sainte, l’archéologie a profondément renouvelé notre compréhension. La « cité du Dieu vivant », la « Jérusalem céleste » Cette cité, Dieu l'a préparée pour nous, chrétiens. Temps, peines, tout l’ancien monde s’en est allé... Ainsi, les auteurs chrétiens, en transposant dans une figure la réalité historique de la ville, ont continué à définir Jérusalem comme la Cité de Dieu. », « L'Esprit se saisit de moi et l'ange me transporta au sommet d'une très haute montagne. Read our cookie policy for more information. ». https://www.mondedemain.org/revues/2016/mars-avril/la-nouvelle-jerusalem Il est ressuscité à Jérusalem. Paul a donc recours aux piliers de la foi juive pour en montrer l’accomplissement en Jésus. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre se prosterneront devant la face de Dieu et l'Agneau et y apporteront leurs richesses. Longtemps, ce que l’on a su de l’histoire de Jérusalem, on l’a tiré des auteurs antiques, des témoignages des premiers pèlerins chrétiens et, bien sûr, de la Bible. Il y prononce ses dernières paroles, annonçant la venue de l’Esprit et l’envoi des disciples “ jusqu'aux extrémités de la terre ” (Ac 1,8). Les premiers chrétiens, pour la plupart d’origine juive, recevaient le message du Christ comme un prolongement de la révélation faite au peuple juif. Par extension les couronnes de suspension qui ornaient les églises au Moyen Âge ont pris le nom de « jérusalem céleste ». Si vous souhaitez accueillir le Seigneur avant les grandes catastrophes et être enlevé devant le trône de Dieu, n'hésitez pas à nous contacter pour que … Jérusalem est aussi la ville de toute référence religieuse. Pourtant, sa place est relative. Mais rien d'impur n'entrera dans cette ville, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge[5]. “ Beaucoup ont pour dieu leur ventre; ils n’apprécient que les choses de la terre. Le nouveau basileus transfère des troupes des Balkans vers l'Orient, mais cela ne suff… Selon la Bible de Jérusalem, aux douze tribus d'Israël répondent les douze apôtres ; l'idée serait que la perfection dans la totalité du peuple nouveau (le monde) succède à celle de l'ancien (l'Israël de l'Ancien testament) ; tous les nombres multiples de 12, dans cette description, exprimeraient la même idée de perfection[2]. Parti de Cloyes pour délivrer Jérusalem, la croisade des enfants, n'est sans doute pas une croisade de 30 000 enfants, mais plutôt de pauvres paysans de la région dunoise et vendômoise. Le lieu du drame pour vivre le drame. Dès les premières générations, les communautés ont essaimé au loin, désormais tendues vers une autre cité, “ descendue du ciel ” : la Jérusalem céleste. Lors de la mesure, le nombre 12, qui est celui de l'Israël nouveau, est multiplié par le nombre 1 000 attaché à la « multitude », d'où la longueur de 12 000 stades donnée au côté du carré[3]. Jérusalem prononcé en français: /ʒe.ʁy.za.lɛm/ est une ville du Proche-Orient, qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. Extrait de “La nouvelle jérusalem - le règne définitif de Dieu”, la partie 15 du plan “La nouvelle jérusalem - le règne définitif de Dieu” : Histoire de l'Humanité École biblique de Jérusalem Éditions du Cerf Paris 1981-1983 p. 1800 note b). La ville s’étend sur 125,1 km2 pour une population de 936 400 habitants en 2019. Mais Jérusalem est si souvent citée dans les Écritures que Paul doit en rendre compte, d’une façon ou d'une autre. Les croisades ont pour origine la prédication du pape Urbain II à Clermont-Ferrand, le 27 novembre 1095, qui appelle à la mobilisation de la chrétienté pour délivrer la Terre Sainte des musulmans – et particulièrement Jérusalem, ville-symbole où le Christ est mort et ressuscité, l’assimilation entre la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste (c’est-à-dire Par la réalité terrestre, il s’agit de retrouver la voie de l’ordre premier, sa plénitude. Jérusalem étant une ville sainte à la fois pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, c'est tout naturellement que son histoire se confond avec celle de ces trois religions. La mission peut donc se déployer partout. La nuit suivante, le Seigneur lui dit : “ De même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, aussi faut-il encore que tu témoignes à Rome ” (Ac 23,11). À la fin de l'histoire des hommes, dans la Bible, Dieu offrira à l'homme la ville parfaite, qui contiendra parfaitement tout ce que l'homme attend lorsqu'il désire la ville : sécurité, survivance, vivre ensemble… mais une ville avec Dieu. Il est ressuscité à Jérusalem. Jérusalem. Abraham autrefois l'a attendue ; l'auteur de l'épître aux Hébreux parle de cette « cité permanente » (Héb. Sans revenir sur le projet de Luc pour qui la montée à Jérusalem est le but de la vie de Jésus, remarquons que, pour les trois autres évangélistes, Jérusalem est sans équivoque la ville qui refuse d’accueillir Jésus. Pour Jacques Ellul, et notamment dans Sans feu ni lieu : signification biblique de la Grande Ville, la Jérusalem céleste est le symbole de la récapitulation par Dieu de l'histoire de l'homme : « par amour, Dieu révise ses propres desseins, pour tenir compte de l'histoire des hommes, y compris de leurs plus folles révoltes »[7]. Elle serait la ville sainte, la demeure de Dieu, un lieu spirituel. Pour Marc, Jérusalem est sortie de l’histoire. La Nouvelle Jérusalem céleste est l’organisation royale par laquelle règnent maintenant Jéhovah, le Souverain suprême, et Jésus, son Roi intronisé, et dans laquelle s’effectue un service sacerdotal, tandis que des bénédictions abondantes coulent du trône de Jéhovah pour la guérison de l’humanité (Révélation 21:10, 11; 22:1-5). Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux ” (3,19-20). À partir des images proposées dans le texte, saint Jean fait une description bien détaillée de ce lieu de bâtiments en pierres précieuses, en or pur et toujours baigné par la lumière divine. C’est la ville où Jésus, le Verbe et le Fils de Dieu, a vécu et s’est manifesté par ses paroles et ses œuvres. En fait, en tant que mère, la Jérusalem qui est … Le vrai Temple, dit Jean, c'est Jésus (Jn 2,21). La Jérusalem céleste provient, au sens original, de la tradition chrétienne. Mais j’oserai dire qu’il serait d’autant plus avantageux pour nous d’aspirer à voir et à réaliser que nous demeurons par Christ sur cette montagne de Sion dans sa réalité spirituelle et céleste ! This website uses cookies. Mais bientôt, sous l’effet des premières persécutions, les disciples quittent la ville pour la Samarie (Ac 8,4). Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Après le renouveau de Justinien au VIe siècle, l'empire byzantin recommence à connaître des difficultés au début du VIIe siècle, suite à l'assassinat de l'empereur Maurice par Phocas. Une fois cette figure posée, le champ est libre pour décrire cette cité d'en haut. Selon le Livre de l'Apocalypse, dont l'auteur, traditionnellement identifié à Jean l'Évangéliste, décrit ses visions surnaturelles, la Jérusalem céleste est l'image du lieu où les fils et filles de Dieu vivront leur éternité. Selon la tradition juive, Jérusalem est décrite comme la ville sainte, où le Beth Amikedash a été construit deux fois, et le sera une troisième fois au moment du Machiah. ». La Jérusalem céleste et Israël, c’est le regroupement final de tous ceux qui se reconnaissent dans la lignée, qu’ils soient chrétiens, juifs, musulmans, ou d’autres traditions, tous ceux qui comprennent dans leur cœur, qu’ils sont de cette lignée, qu’ils se reconnaissent en la pureté christique, comme serviteurs de cela. Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était faite d'une seule perle. Toute une dramaturgie de la création se met ainsi en place. C’est aussi Jean qui porte le coup le plus dur de tout l’Évangile à l'encontre de Jérusalem : il “ délocalise ” le Temple, ce temple qui fonde depuis Salomon la prépondérance religieuse de la ville. Jésus est mort à Jérusalem. Pour les chrétiens, c’est à Jérusalem que se sont déroulés les principaux actes fondateurs du christianisme. Paul va donc s'efforcer de montrer que l'un et l’autre ne sont pas des réalités matérielles, mais des figures. Il est Intéressant de voir comment le livre des Actes des Apôtres, non sans intentions théologiques, décrit cette expansion. « Je ne vis pas de temple dans cette ville, car elle a pour temple le Seigneur, le Dieu tout-puissant, ainsi que l'Agneau. La Jérusalem céleste appelée aussi nouvelle Jérusalem, tabernacle de Dieu, ville sainte est un concept traditionnel juif et chrétien, associé à la fois au jardin d'Eden, à la Terre promise et à la reconstruction du Temple après la fin de la captivité des juifs à Babylone ; selon les traditions elle peut être une ville littérale, un lieu spirituel, représenter la femme libre (« Notre Mère à tous », Épître aux Galates, 4:26) ou représenter l'aboutissement de l'Histoire et le retour à la perfection initiale. Quand on sait comme il était vital pour un homme de l’Antiquité d’appartenir à une cité, on mesure le talent de Paul et la force de sa proposition. La Jérusalem mythique : « La nouvelle Jérusalem » et « La Jérusalem céleste ». Bien que les prophètes de … Au carrefour des religions, elle est la ville sainte des juifs, des chrétiens et des musulmans qui domine les grandes épopées de l’histoire. « La femme de l’Agneau », l’épouse du Christ, désigne les chrétiens qui seront unis à Jésus dans le ciel. La Jérusalem terrestre figure en effet cette Jérusalem céleste que Dieu avait fondée in prima creatione.
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