rivalité entre iran et arabie saoudite
La France et les Etats-Unis devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour favoriser une normalisation ou une réduction des tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Même si l’avenir de ce pays est très important pour la sécurité de la péninsule Arabique, l’issue du conflit qui y fait rage ne façonnera pas la dynamique régionale. L’influence croissante de l’Iran en Irak n’a pas étonné le Royaume, qui jugeait toutefois qu’il ne disposait pas des outils nécessaires pour contenir ou contrer cette influence. La situation a changé quelque peu depuis que l’ordre a été ébranlé dans les États arabes et que la rivalité s’est intensifiée. Le 2 janvier 2016, l'Arabie saoudite exécute le cheikh Nimr Baqr al-Nimr, dignitaire chiite saoudien. Ils ont co-signé plusieurs ouvrages, le dernier étant … La division entre chiites et sunnites, le conflit en Syrie, les relations avec l’Occident, la concurrence pétrolière, la liste est sans fin. La complexe guerre civile syrienne place indirectement les deux pays en situation de conflit. Vous ne recevrez pas de réponse. Leur allié se trouvant dans une situation difficile, les Saoudiens s'engagent dans une intervention militaire directe en mars 2015[10],[11] et entraînent à leur suite une coalition de pays arabes ou musulmans, en particulier l'Égypte. On ne peut pas comparer une civilisation qu’est l'Iran avec un pays rétrograde et arriéré qu’est l'Arabie saoudite” tranche l’avocat. “Entre l'Iran et l'Arabie saoudite, le choix est évident (…). Lorsque les puissances coloniales ont établi les frontières et se sont retirées, l’Arabie saoudite et l’Iran, à cause de leur taille et de leur richesse pétrolière, ont immédiatement commencé à rivaliser pour le … « L'Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour contrer l'Iran », « Yémen : la coalition arabe arraisonne un navire iranien chargé d'armes », « Bousculade à la Mecque : Riyad rejette les critiques de l'Iran », « En déficit, l'Arabie saoudite est contrainte à l'austérité », Organisation des pays exportateurs de pétrole, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Relations_entre_l%27Arabie_saoudite_et_l%27Iran&oldid=180460374, Relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran, Recension temporaire pour le modèle Article, Article à illustrer Relations bilatérales, Portail:Relations internationales/Articles liés, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Arabie saoudite et Iran, une rivalité au long cours Temps de lecture : 2 min. rivalité entre l’Iran et l’Arabie saoudite, aucune initiative ne résoudra le con it si ces deux Etats n’établissent pas des pour parlers directes pour clari er les Dans la foulée, trois pays arabes sunnites (Bahreïn, le Soudan et le Koweït) rompent leurs relations diplomatiques avec l'Iran[2]. Les deux pays ont dû composer avec le fait que leurs alliés les plus fiables et les plus compétents étaient les groupes religieux (par exemple, le Hezbollah dans le cas de l’Iran). Le 24 septembre 2015, une bousculade cause plus de 2 000 morts lors du Hajj. La même année a lieu une spectaculaire prise d'otage à la mosquée de la Mecque qui ébranle le monde musulman. Par ailleurs, le coût d’un conflit direct serait énorme pour tous les camps et aucun d’eux n’en sortirait vraiment gagnant. Une victoire au Yémen, laquelle est sans doute impossible à définir, n'aura aucun effet d'entraînement. Néanmoins, le 3 janvier, le ministre des Affaires étrangères saoudien Adel al-Joubeir annonce la rupture des relations diplomatiques, accusant notamment l'Iran de « parrainer le terrorisme »[17]. La rivalité culturelle persan/arabe n’a jamais cessé, mais il n’y a jamais eu de conflit politique majeur et direct entre l’Iran/Perse et le monde arabe avant la guerre Irak-Iran qui n’avait rien d’un conflit ethnique ou religieux. Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran sont marquées par la rivalité séculaire entre les Perses et les Arabes et par l'hostilité entre chiites et wahhabites[1]. Ils sont même majoritaires en Irak et à Bahreïn mais n'ont pas le pouvoir ou ne l'avaient pas (Irak sous Saddam Hussein). Sa situation géographique lui permet d’exercer de l’influence en Asie du Sud et en Asie centrale et d’imposer sa suprématie sur toute la région du Golfe. Les régimes politiques très différents des deux pays s’opposent. Elle s’inscrit aussi dans une logique de jeu à somme nulle. Le conflit syrien s’éclaire à la lecture de cette analyse inédite de la rivalité entre l’Iran et l’Arabie saoudite sur ce terrain. Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent : Service canadien du renseignement de sécurité. Le poids des populations chiites dans les États arabes du golfe, Les guerres par procuration opposant l'Arabie saoudite et l'Iran, Rupture des relations diplomatiques en 2016, Attaque contre l'ambassade saoudienne à Téhéran, « 5 questions pour comprendre la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran ». Le Qatar dans la rivalité Iran-Arabie saoudite. Ces deux pays ont des divergences idéologiques sur le plan politique et religieux, des disputes territoriales, des conflits sur la gestion des hydrocarbures et d’une manière plus générale des divergences sur le contrôle du Moyen-Orient. Le Liban est l’exemple même d’un pays déchiré par une telle dynamique. L’Arabie saoudite et l’Iran : Une rivalité régionale. Au Yémen, l’Iran arme et conseille les rebelles houthis chiites qui ont renversé le gouvernement en 2015, tandis que l’Arabie saoudite intervient aux côtés des forces loyalistes de ce pays à majorité sunnite. Depuis 2015, la guerre froide qui oppose la République Islamique d’Iran au Royaume d’Arabie saoudite se réchauffe… dangereusement. La dernière modification de cette page a été faite le 2 mars 2021 à 06:36. L'Arabie saoudite accuse l'Iran d'avoir fomenté cette attaque dans sa stratégie d'exporter sa révolution et de son souhait de prendre la prééminence du monde musulman. L’Iran cherche à établir une coalition, formée d’acteurs étatiques et non étatiques partageant les mêmes valeurs, qui s’étend jusqu’au Levant et à façonner un nouvel ordre, alors que l’Arabie saoudite tente d’inciter les États sunnites à appliquer une politique d’endiguement de l’Iran. L’Iran et l’Arabie saoudite cherchent tous les deux à former des alliances et s’attendent à ce que leurs partenaires partagent leurs vues et fassent preuve de loyauté. Cette région est en fait une zone très internationalisée : des militaires occidentaux y sont présents et la communauté internationale s’y intéresse constamment. L’Iran cherche, depuis 1979 tout particulièrement, à étendre son influence dans les pays qui comptent d’importantes communautés chiites ayant des doléances sur les plans social et politique. L’Arabie saoudite, qui abrite les lieux saints de l’islam, prétend diriger les sunnites du monde entier (soit 85 pour 100 de la population musulmane), alors que l’Iran affirme que sa République islamique constitue le modèle parfait de l’État religieux, d’où son désir de l’exporter. Riyad, pour sa part, s’est allié avec des dirigeants et des politiciens non islamistes. Avec la vague des printemps arabes de 2011, une insurrection populaire débute à Bahreïn, pays à majorité chiite mais dirigé par un régime d’obédience sunnite. C’est le sectarisme qui a contribué à la montée progressive des tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Chaque pays se voit aussi comme la pierre angulaire de l’ordre au Moyen-Orient. La rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ne date pas de la rupture par Ryad en janvier 2016 des liens diplomatiques après le saccage de son ambassade à Téhéran. Coopération Entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, un rapprochement souhaitable mais complexe. Entre espoir et crainte — Un nouvel Iran. L'Iran est un allié de longue date de Bachar Al-Assad et fournit non seulement un soutien diplomatique[5] mais engage même des moyens militaires : en octobre 2015 il était estimé[6] que 2 000 combattants iraniens ou soutenus par l'Iran se trouvaient en Syrie. Affaiblis, voire effondrés, certains États arabes sont devenus des arènes de contestation. Le régime saoudien redoute que cette population fasse irrédentisme avec l'Iran, d'où sa une politique de peuplement sunnite et de discrimination vis-à-vis des Chiites[4]. Premièrement, elle se fait surtout sentir dans les pays arabes les plus faibles, où elle joue sur les lignes de faille existantes plutôt que d’en créer de nouvelles. Riyad a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran. islamiques revendiquées, le royaume d’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran, sont en rivalité de puissance. À partir de la fin 2014, on enregistre une chute spectaculaire des cours du pétrole : le baril de brent qui gravitait autour de $110 début 2014, ne vaut plus que 52$ en janvier 2015 et 37$ en janvier 2016. Craignant l’influence des extrémistes à l’étranger (compte tenu du désir déclaré de l’Iran d’exporter sa révolution) et au pays (la montée de l’intégrisme sunnite), la Maison des Saoud a réagi en durcissant ses politiques en Arabie saoudite et dans la région. Le clergé chiite iranien revendique 25 % de chiites en Arabie Saoudite, où ils seraient majoritaires dans les régions de Al-Hassa, de l'Asir, et de Najran[réf. L’argumentaire islamique y est particulièrement mobilisé, et les tensions et les conflits y sont largement confes-sionnalisés. Toutefois, l’escalade des tensions rend de telles alliances coûteuses et gênantes pour des pays qui sont habitués à faire preuve de prudence, sont aux prises avec la complexité de leur propre scène politique et cherchent souvent des alliés à l’étranger pour contrer les États en quête d’hégémonie dans la région. Ce système n’a pas fonctionné”, affirme Jonathan Piron, spécialiste de l’Iran pour le site Etopia. Entretien avec Clément Therme – Article publié le 14/11/2017 Clément Therme est chercheur pour le programme Moyen-Orient de l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres. Selon lui, l’histoire joue en faveur de l’ouverture iranienne. Cette intervention, menés avec de lourds moyens aériens et terrestres et accompagnée d'un blocus naval, est condamnée par l'Iran qui dénonce une « agression »[12]. antigouvernementales dans l’est du pays. La rivalité persistante entre Riyad et Téhéran menace encore la stabilité du Proche-Orient. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En juin, l’Arabie saoudite a interrompu ses relations diplomatiques avec le Qatar, lui reprochant ses liens avec l’Iran. Chaque pays se pose en principal champion de l’islam, statut sur lequel il se fonde pour revendiquer le rôle de leader régional. Le roi saoudien Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud aurait confié à des diplomates américains qu'« on ne peut pas faire confiance aux Iraniens », et enjoint les États-Unis à « couper la tête du serpent » (c'est-à-dire à frapper militairement l'Iran pour les empêcher d'obtenir l'arme nucléaire)[3]. "La rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, deux puissances régionales, puise ses sources dans la rivalité entre l'Islam sunnite et l'Islam chiite. De cette « guerre froide », ne pourra-t-il sortir qu’un seul vainqueur ? nécessaire]. Longtemps subtile et indirecte, la rivalité entre ces deux puissances régionales est devenue plus intense et plus féroce et n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. La discrimination systémique témoigne des tendances idéologiques des élites au pouvoir ainsi que des alliances ou de la solidarité qui sous-tendent leur régime politique. La rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite toujours à la Une. Affaiblir puis affronter. Continuer de lire « Iran – Arabie saoudite : Cette guerre froide… qui ne dit pas son nom ! Cette lutte pour la suprématie régionale — objectif qui demeure sans doute hors de la portée des deux pays, mais qui est néanmoins à l’origine de l’actuel « grand jeu » — se nourrit de tous les autres clivages dans le monde arabe, les exploite et les exacerbe : l’État contre la société; le nationalisme ethnique; l’islamisme contre le « laïcisme » à l’arabe; les tensions entre l’islamisme et le djihadisme; le fossé entre sunnites et chiites largement proclamé, mais souvent mal compris et exagéré. En Arabie Saoudite, les Chiites ne représentent que entre 10 et 15 % de la population saoudienne, mais sont majoritaires dans la région stratégique d'Al-Hassa qui concentre l'essentiel des champs pétrolifères du royaume. L'Arabie Saoudite soutient à l'inverse le régime en place du président sunnite Hadi. En Iran comme en Arabie saoudite, le sectarisme a servi à mobiliser la population et à créer un sens de l’urgence et de la solidarité, justifiant ainsi des incursions à l’étranger. Ce dernier soutient la rébellion des Houthis par des livraisons d'armes, peut-être dès 2009, bien que l'organisation appartienne à une branche du chiisme, le zaïdisme, différente du chiisme duodécimain qui prévaut en Iran[9]. - Chapitre 4 - L’évolution du rôle et des limites de l’appareil de sécurité de l’Iran, - Chapitre 6 - L'Iran plafonne très vite en Irak et limite ses pertes en Syrie. Les deux grandes puissances du golfe persique se sont plusieurs fois affrontées indirectement via des guerres par procuration. L’Arabie saoudite, quant à elle, prétend diriger le monde arabe, mais cherche aussi à maintenir et à approfondir les liens qu’elle entretient sur le plan de la sécurité avec les grandes puissances. Pour sa part, l’Arabie saoudite a l’avantage d’avoir amassé une fortune colossale, d’être bien intégrée dans la région et à l’échelle mondiale et de compter un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux. Même face à Daech, la rivalité entre l’Iran et l’Arabie Saoudite persiste L'Iran chiite et l'Arabie Saoudite sunnite s'opposent sur la situation en Syrie, à Bahreïn et au Yémen. Chacun est organisé selon un modèle d’État religieux distinctif et discriminatoire. Téhéran, par exemple, a soutenu le Hamas, le groupe palestinien affilié aux Frères musulmans, afin de plaire à des personnes de différentes confessions et ethnies. La rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran s’est intensifiée pour plusieurs raisons. La rivalité moderne entre l’Arabie saoudite et l’Iran remonte au début du 20 ème siècle. », résume l’historien Thierry Bianquis [3]. Les pays arabes du golfe sont traditionnellement sunnites mais ont de fortes minorités chiites (de 10 % à 30 %). L’importance hautement stratégique de la région du Golfe contribue effectivement à restreindre le comportement des deux pays et à limiter leurs choix. De façon globale, l'Arabie saoudite redoute la constitution d'un croissant chiite allant de l'Iran au Liban en passant par l'Irak (dirigé par la majorité chiite depuis le renversement de Saddam Hussein), par la Syrie (dirigée par Bachar el-Assad qui est un alaouite, la variante locale du chiisme), le Yémen, Bahreïn et par les provinces saoudiennes où les Chiites sont localement majoritaires.
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